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Affichage des articles du octobre, 2020

Aller à la Pentecôte

  « L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »  (Romains 8:16) Permettez-moi de souligner un fait simple et historique, une conclusion à laquelle sont arrivés la plupart des érudits éclairés de la Bible. Il y a une correspondance directe en termes de période, entre la délivrance d’Israël de l’Egypte et l’expérience des premiers chrétiens. L’exécution de l’agneau de la Pâque correspond au jour où Jésus est mort. La traversée de la mer rouge correspond à la résurrection de Jésus d’entre les morts. La réception des tables de la loi sur le Mont Sinaï, cinquante jours après la Pâque, correspond au déversement du Saint-Esprit à la Pentecôte. Je souligne cela parce que, lorsque vous avez été libérés par le sang et par la résurrection de Jésus, vous avez deux choix : vous pouvez aller au Sinaï ou à la Pentecôte. Beaucoup de gens vont au Sinaï, ils retournent sous la loi. Ils reçoivent   « un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte »  

La souffrance et le règne

  Paul écrit en Romains 8:18 :  « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous ».   Si nous désirons régner avec Christ, nous devons être prêts à souffrir. En 2 Timothée nous lisons : « Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. »   (2 Timothée 2:11–13) Ainsi, nous constatons que si nous souffrons, nous régnerons, mais si nous renions Jésus-Christ, il nous reniera. Des temps viendront dans notre vie ou nous devrons relever le défi de souffrir avec lui ou bien nous le renierons et le résultat nous est clairement exposé. (Lire, par exemple, Actes 14:22; Philippiens 1:29–30; 2 Thessaloniciens 1:4–10.) Je voudrais vous faire part d’une merveilleuse image. Elle provient du tabernacle et elle

L’étendue de notre héritage

Examinons un verset qui parle de la portée de notre héritage en Christ. En Romains 8:32 nous lisons : «  Lui   [Dieu] , qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? »   Lorsque nous recevons Christ, Dieu nous donne librement toutes choses. En dehors de lui, nous ne recevons rien. Ce verset souligne nettement ici l’étendue de l’héritage et son absolue liberté de don. Il nous est impossible de le gagner. Nous le recevons comme un libre don qui englobe toutes choses. Nous sommes les héritiers de tout (tout ce que possèdent Dieu le Père et Dieu le Fils) lorsque nous recevons Christ. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul essaye de montrer aux croyants à quel point ils sont riches. Il les réprimande même un peu parce qu’ils agissent comme s’ils étaient pauvres. Ils sont méchants, mesquins, et envieux les uns envers les autres. Ce que Paul dit en réalité c’est : « Vous n’êtes pas consc

La paternité éternelle de Dieu

  Examinons de plus près la relation du Père avec ses enfants :   « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre. »   (Ephésiens 3:14–15). Avant la création, Dieu était déjà un Père, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Cette relation Père / Fils au sein même de Dieu est éternelle. Avant la création, Dieu était éternellement un Père et Jésus était éternellement son Fils. Toute paternité dans la création tire son nom de la paternité éternelle de Dieu. Dans un verset familier tiré de l’évangile de Jean, Jésus dit :   « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père »   (Jean 14:2). Ce verset révèle que Dieu est un Père et qu’il a une maison. Dans la Bible, cependant, le mot maison n’est jamais utilisé pour qualifier principalement un bâtiment au sens matériel. Au contraire, il est toujours utilisé pour représenter une famille et l’endroit qu’elle occupe. Lorsque Jésus dit :   « dans la maison de mon Père

La beauté de la vie

En Genèse 2:7, nous lisons le récit de la création de l’homme. Une personne, Dieu, a créé une personne, l’homme, pour entretenir avec lui des relations personnelles. C’est de cela qu’il s’agit : d’une relation de personne à personne. Il ne s’agit ni d’une allégorie ni d’une puissance mystérieuse quelconque à l’œuvre dans l’univers, mais d’une personne ayant créé une autre personne pour vivre en sa compagnie. A mon sens, ce qui ressort de cela c’est que l’une des raisons principales pour lesquelles Dieu a créé l’homme c’est de pouvoir jouir de sa compagnie. Imaginez la scène ! Le Seigneur s’est agenouillé, il a pris de la poussière dans ses mains, l’a mélangée à de l’eau et l’a modelée en un corps d’homme. Mais, celui-ci était sans vie ! Puis, il s’est passé une chose merveilleuse. Le créateur s’est penché en avant, il a posé ses lèvres divines sur celles de la forme d’argile, pressé ses narines contre les narines d’argile et leur a insufflé la vie. Son souffle a pénétré la forme d’argi

Cette œuvre magnifique

« Tes mains m'ont formé, elles m'ont créé, elles m'ont fait tout entier... Et tu me détruirais ! Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile ; voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ? Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage…? »   (Job 10:8–11) Comme en Genèse 2:7 où le mot   « façonné »   indique une œuvre délicate et talentueuse, Job lui aussi insiste sur l’immense talent et la délicatesse attentionnée de Dieu dans le façonnement du corps humain. Combien les expressions utilisées sont saisissantes ! Les versets 10 et 11 disent :   « Tu m'as revêtu de peau et de chair, Tu m'as tissé d'os et de nerfs ».  Quelle belle image de cette corrélation entre les différents éléments du corps. Dans le Psaume 139, David écrit : «  Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux exist

Sa demeure

  Dans quel but a-t-il formé notre corps ? Ce but est passionnant et la réponse est aussi exaltante que simple. Dans sa première épître à l’Eglise de Corinthe, Paul écrit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? »   (1 Corinthiens 6:19) Pourquoi Dieu a-t-il conçu et créé un corps pour l’homme ? La réponse est fabuleuse. Il voulait que le corps de chaque croyant racheté soit un temple qu’il puisse habiter par son Saint-Esprit. Je le répète, si votre conception de votre propre corps part de cette perspective, votre attitude à son égard en sera totalement transformée. Votre corps a été conçu pour être un temple que Dieu puisse habiter. La Bible nous dit que Dieu ne demeure pas dans les temples faits de mains d’homme. (Lire Actes 7:48; 17:24.) Vous pourrez construire tous les édifices que vous voudrez, une synagogue, une cathédrale, une église ou autre chose, mais Die

Offrir nos membres

  Continuons à réfléchir au dessein de Dieu pour le corps humain. Nos membres physiques sont censés devenir des esclaves ou des instruments de justice. Tout d’abord, le Saint-Esprit prend possession de sa demeure, ensuite, nos corps deviennent ses instruments. « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. »        (Romains 6:19) Le programme de Dieu pour nos membres est que nous les lui offrions en tant qu’esclaves, prêts à faire sa volonté quelle qu’elle soit. Romains 6:13 nous dit d’offrir nos membres   « comme des instruments de justice ».   Lorsque nous les lui offrons sans réserve, Dieu sanctifie nos corps et ils deviennent un temple digne du Saint-Esprit. Lorsque nos membres lui sont soumis sans réserve, comme des esclaves et des i

Placés sur l’autel

  En Romains 12:1, Paul nous conseille de sacrifier nos corps pendant qu’ils sont encore en vie :   « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ». Si vous offrez votre corps comme un sacrifice vivant à Dieu, vous n’en réclamerez plus la propriété. Vous ne déciderez plus où votre corps ira ni ce qu’il fera. Vous ne déciderez plus ce que vous mangerez ni ce que vous porterez. Vous avez renoncé au droit de prendre de telles décisions. A partir de maintenant, votre corps ne vous appartient plus, il appartient à Dieu. Vous le lui avez sacrifié, vivant, sur son autel. Toute chose placée sur l’autel de Dieu lui appartient à partir de ce moment. Elle n’appartient plus à la personne qui l’a donnée. C’est ce que Dieu désire: que nous sacrifiions notre corps, tout comme Jésus a sacrifié le sien. La différence, c’est que Jésus a sacrifié son corps par la mort, alors

Prier pour la paix de Jérusalem

  En Genèse 12:2–3, nous lisons la promesse originelle de Dieu à Abraham lorsqu’il lui a demandé de quitter Ur en Chaldée et de partir pour un autre pays : « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Le peuple juif représente l’archétype par rapport auquel toutes les autres nations seront jugées. Les Ecritures nous donnent un avertissement à ce sujet : «  Qu'ils soient confondus et qu'ils reculent, tous ceux qui haïssent Sion ! »   (Psaume 129:5). Toute nation qui s’oppose au dessein de Dieu de rétablir Sion sera confondue et devra reculer. Les nations détermineront leur destinée par la façon dont elles agiront envers le rétablissement du peuple de Dieu. Dans le psaume122:6, nous trouvons une magnifique promesse familière à propos des bénédictions pour ceux qui s’aligneront

Le rétablissement du peuple de Dieu

  L’appel à la prière pour Jérusalem est adressé à toute personne admettant que la Bible fait autorité en tant que parole de Dieu. Dieu demande à tout son peuple, parmi toutes les nations et dans tous les milieux, de se sentir concerné par la paix d’une ville particulière : Jérusalem. Il y a une raison pratique à cela. Le point culminant du dessein de Dieu pour ce siècle sera l’établissement de son royaume. Chaque fois que nous prions ces paroles familières : « Que ton règne vienne » nous nous alignons sur ce but. (Voir par exemple, Matthieu 6:10.) N’oublions pas, cependant, que la prière continue :   « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel »   (verset 6:10). C’est sur terre que le royaume de Dieu doit être établi. Ce royaume est invisible aux yeux des hommes, mais il n’est ni vague ni nébuleux. Il se réalisera à terme de manière tangible et temporelle. La capitale et le centre du royaume de Dieu sur terre sera la ville de Jérusalem. L’administration d’un gouvernement ju

Des paroles de consolation

  Comment nous aligner sur les plans de l’Eternel pour Israël ?    En Esaïe 40:1–2, Dieu dit : « ‘ Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée, qu'elle a reçu de la main de l'Éternel Au double de tous ses péchés .’ » Lorsqu’il est dit :  « Consolez mon peuple »   il s’agit du peuple juif ,   parce que Jérusalem est citée immédiatement après. Le peuple juif ne peut pas être consolé séparément de Jérusalem. Son cœur est directement lié à la ville de Jérusalem. Donc, si j’ai raison, et que   « mon peuple »   est le peuple juif, à qui s’adressent donc ces paroles ? Elles sont adressées à un pluriel (en hébreu) à quelqu’un à qui l’on pourrait dire   « consolez mon peuple ».  Elles doivent s’adresser à des gens qui acceptent le Dieu de la Bible et l’autorité de sa Parole. De qui pourrait-il bien s’agir ? De vous et de moi. De gens comme nous, des chrétiens croyants. Que dit Dieu ? « C