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Affichage des articles du août, 2016

La nourriture spirituelle

 Notre vieil homme a été mis à mort en Christ afin que l’homme nouveau puisse venir à la vie en nous.  Nous avons dit que la nouvelle naissance, à travers la parole de Dieu, fait surgir une nature totalement nouvelle dans notre esprit, une vie d’une autre sorte. Ceci nous amène à considérer l’effet majeur suivant produit par la parole de Dieu. Chaque domaine de notre vie est soumis à une loi immuable: lorsqu’une nouvelle vie apparaît, son premier besoin et le plus intense est celui de se nourrir pour subsister. Par exemple, lorsqu’un bébé humain naît, il peut paraître sain et robuste à tous égards, mais s’il ne reçoit pas de nourriture rapidement, il dépérira et mourra. Cette loi est valable également pour le royaume spirituel. Lorsqu’une personne est née de nouveau, la nouvelle nature spirituelle produite en elle nécessite immédiatement une nourriture spirituelle, à la fois pour se maintenir en vie et pour croître. Dans sa propre Parole, Dieu a pourvu à la nourriture spirituelle pour

Etre renouvelé

Notre vieil homme a été mis à mort en Christ afin que l’homme nouveau puisse venir à la vie en nous. Jésus était Dieu voilé de chair. Lorsque la chair de Jésus a été percée et meurtrie sur la croix, le voile s’est déchiré. Dans le temps présent, Christ se révèle dans le croyant, il vit en lui mais il est toujours voilé de chair. Le livre des Colossiens nous révèle un autre aspect de ce principe. S'adressant aux croyants, Paul parle de l’homme nouveau, c’est-à-dire de qui nous sommes en Christ, membres d’une nouvelle race: «Vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.»    (Colossiens 3:9–10) Je préfère le rendre plus littéralement: «étant renouvelés.» Le renouvellement est un processus qui se passe dans le présent. Nous passons par un processus qui nous renouvelle. Puis, il est dit littéralement: «dans la connaissance du créateur.» Il ne s’agit pas de

La semence incorruptible

 Notre vieil homme a été mis à mort en Christ afin que l’homme nouveau puisse venir à la vie en nous.  «Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.»   (1 Jean 3:9) Ce verset nous affirme-t-il que le chrétien né de nouveau ne pèche jamais? S’il en était ainsi, cela en exclurait plus d’un, moi y compris! Existe-t-il parmi nous une personne réellement née de Dieu dont on pourrait dire: «elle ne peut pas pécher»? Je ne le crois pas. Quel est donc le sens de ce verset? Selon ce que je comprends, il s’agit de la nouvelle nature qui est née en nous. C’est une nature qui ne peut pas pécher, celle de Jésus. C’est l’homme nouveau. Il est vraiment important d’en prendre conscience car ce n’est qu’en cultivant cette nature et en nous y soumettant que nous entrons dans une vie de victoire sur le péché. En 1 Jean 5:4, nous lisons: «parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde.

Le produit de la vérité

 Notre vieil homme a été mis à mort en Christ afin que l’homme nouveau puisse venir à la vie en nous.  Examinons d’un peu plus près l’échange qui a lieu entre le vieil homme et l’homme nouveau. Le vieil homme est le produit du mensonge du diable. Il est le fruit de la tromperie. Sa nature entière est tromperie et corruption. Il est issu du serpent. Le vieil homme est tout aussi tordu que le serpent qui l’a amené à la vie. Il n’y a pas de vérité en lui, il est tordu jusqu’à la moelle. Plus il essaye de se redresser plus il se tord. Quelle est la solution? Le vieil homme a été crucifié afin que l’homme nouveau puisse apparaître. Ephésiens 4:22 nous enseigne qu’il faut nous «dépouiller…du vieil homme»; puis, au verset 24, nous sommes exhortés à «revêtir…l’homme nouveau.» Voilà l’échange. Les vieux vêtements tombent et les nouveaux sont revêtus. Ephésiens 4:24 continue en décrivant l’homme nouveau comme ayant «une justice et une sainteté que produit la vérité.» Je voudrais redire ce verset

La vie de l’homme nouveau

 Notre vieil homme a été mis à mort en Christ afin que l’homme nouveau puisse venir à la vie en nous.  L’échange en question ici est celui entre le vieil homme et l’homme nouveau. Le vieil homme est mort en Christ sur la croix afin qu’en échange l’homme nouveau puisse vivre en nous. Ce thème se répète à travers tout le Nouveau Testament mais n’est pas souvent abordé dans maints secteurs de l’Eglise d’aujourd’hui. Le contraste entre le vieil homme qui est mort à la croix et l’homme nouveau qui est ressuscité avec Christ, est engendré par la résurrection de Jésus. La résurrection de Christ est un événement historique qui s’est effectivement déroulé à un moment spécifique de l’histoire. Je pense que le voir ainsi renforce singulièrement notre foi. C’est une chose qui s’est passée dans la réalité. C’est vrai que j’y crois ou non; c’est la vérité, que nous en ayons connaissance ou pas. Mais, lorsque nous l’apprenons et décidons d’y croire, l’effet sur notre vie est considérable. En Romains

Par un seul sacrifice

 J’ai été rendu parfait en Christ.  «Car, par une seule offrande [sacrifice], il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.»            (Hébreux 10:14) Dans ce verset, il est fait usage de deux temps et chacun d’eux est important. Le premier est ce qu’on appelle en français le passé composé : «Car, par une seule offrande [sacrifice], il a amené à la perfection pour toujours ….» L’on peut dire que le sacrifice est parfaitement parfait. Il est complètement complet. Juste avant cette phrase, l’auteur d’Hébreux dit que dans l’Ancien Testament, les prêtres se tenaient debout à offrir constamment le même sacrifice, qui ne pouvait jamais ôter le péché. Puis, l’auteur dit de Jésus: «lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu» (Hébreux 10:12). Remarquez le contraste entre les prêtres de l’Ancien Testament qui se tenaient debout et Jésus, qui ayant offert son sacrifice s’est assis. Pourquoi Jésus s’est-il assi

La plénitude de Christ: Dieu lui-même

 J’ai été rendu parfait en Christ.  «Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité.»            (Colossiens 2:8–10) Voilà le but visé, entrer dans toute la plénitude qui nous a été donnée en Jésus-Christ, lui notre objectif et notre satisfaction ultimes. Nous pouvons illustrer cela par un parallèle avec le tabernacle de Moïse tel que décrit dans l’Ancien Testament. Il s’agissait d’une structure en trois parties: premièrement le parvis, puis derrière le premier voile, le lieu saint, et derrière le second voile, le saint des saints. Une fois encore, une façon simple de les distinguer est la source de luminosité éclairant chacun de ces lieux. Dans le parvis, la lumière était naturelle, fourn

Complet en Christ

 J’ai été rendu parfait en Christ.  Il fut un temps, j’ai exercé la profession de philosophe. En tant que tel, je cherchais partout les réponses aux problèmes de la vie. J’ai cherché dans le christianisme tel qu’il m’avait été présenté et en ai conclu qu’il ne contenait aucune réponse. J’avais parfaitement raison, tel était le cas. Je me suis tourné vers la philosophie grecque, puis vers le yoga, puis vers toutes sortes de choses ridicules. Puis en 1941, dans un baraquement militaire, un soir aux alentours de minuit, alors que tout le monde dormait, j’ai fait la rencontre personnelle du Seigneur Jésus-Christ. Et durant cette rencontre, j’ai réalisé que j’avais trouvé la réponse. Quelque temps plus tard, j’ai lu un passage écrit par Paul sur Jésus-Christ: «dans lequel [lui] sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance» (Colossiens 2:3). Je me suis dit, pourquoi continuerais-je à fouiller les poubelles de la sagesse humaine lorsque tous les trésors sont cachés en Jésu

Accéder à tout ce que Dieu nous donne

 J’ai été rendu parfait en Christ.  Afin de se tenir parfait et complet dans la plénitude de la volonté de Dieu, un chrétien doit prendre pleine possession de tout ce que Dieu lui a donné à travers Christ. Il ne peut pas faire abstraction d’une partie du don de Dieu et s’attendre à ce qu’une quelconque autre partie lui serve de substitut pour ce qu’il a négligé. Cependant, c’est sur ce point en particulier que les pensées de certains chrétiens s’égarent. Consciemment ou inconsciemment, voilà leur raisonnement: sachant avoir pris possession d’une partie ou de quelques éléments du don de Dieu à leur égard, ils pensent ne pas avoir besoin de ceux qu’ils ont négligés. Par exemple, certains chrétiens mettent l’accent sur le témoignage oral et sont négligents par rapport aux aspects pratiques et quotidiens de la vie chrétienne. Inversement, d’autres chrétiens sont attentifs à leur conduite mais n’ouvrent pas leur bouche pour témoigner directement à leurs amis ou voisins. Chacune de ces catég

La signification de parfait

 J’ai été rendu parfait en Christ.  Le terme parfait en effraye certains. Ils ont l’impression qu’être parfait signifie ne jamais rien faire de travers, ne jamais rien dire de mal, ne jamais commettre d’erreurs. Ces personnes disent: «Si c’est ça l’objectif, alors j’abandonne tout de suite, parce qu’il est inatteignable.» Mais, le terme parfait se trouve dans la Bible, et nous ne pouvons pas y échapper. Tôt ou tard, il nous faudra l’affronter. Parfait possède trois significations principales dans la Bible. La première est «mature,» ou bien «complètement adulte.» Nous voyons tous en cela un objectif raisonnable (qui ne nous donne aucune raison de craindre). Une autre signification attribuée à ce mot est «complet,» n’ayant rien de déficient ou de défectueux. Notez bien que ces deux significations ne vont pas forcément ensemble. Une personne peut être complètement adulte et avoir quelques défauts physiques. Il se peut même que certaines parties du corps lui manquent, comme un membre, un d

Accès par l’Esprit

J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit. Nous n’avons d’autre accès à Dieu qu’à travers le Saint-Esprit, parce que c’est un principe divin. Celui qui est envoyé doit être honoré si nous voulons accéder à Dieu. Ainsi, lorsque le Père a envoyé le Fils, il a dit: «à partir de maintenant, personne ne peut venir à moi si ce n’est par le Fils. Si vous voulez venir à moi, vous ne pourrez pas passer outre mon représentant, parce qu’en toute situation et en toute circonstance, je soutiens celui que j’ai envoyé.» Lorsque Jésus a terminé sa tâche sur la terre et qu’il est retourné au Père, le Père et lui ont envoyé le Saint-Esprit. Le même principe s’applique encore une fois. Nous n’avons pas accès au Père ni au Fils excepté par le Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas passer outre le Saint-Esprit pour venir au Père et au Fils. «Car par lui [Jésus-Christ] nous avons les uns et les autres [Juifs et non Juifs] accès auprès du Père, dans un même Esprit.»           (Ephésiens 2:18) Nous ne pouvons pas fa

Un chemin vers la liberté

J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit. Il est vital de savoir que le Saint-Esprit est une Personne. Non seulement il est une Personne, mais il est Seigneur, tout autant que le sont Dieu le Père et Dieu le Fils. Il est à égalité avec les deux autres membres de la trinité divine. Cela signifie que nous devons avoir la même attitude de révérence envers lui qu’envers le Père et le Fils. En 2 Corinthiens 3:17, Paul fait cette simple déclaration: «Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.» Dans ce passage, nous voyons le contraste entre l’attachement à la loi ou à un système légal, et la liberté. De nombreux chrétiens ont des idées des plus étranges à propos de la liberté. Ils disent: «Si nous ne sommes pas sur l’estrade en train de danser à 18:45 le dimanche soir, nous n’avons pas de liberté.» Ou, «Si nous n’applaudissons pas dans l’assemblée, nous ne sommes pas libres.» Certains prédicateurs pensent que s’ils n’arpentent pas l’estra

Nous conduire au Père

 J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit.  Jésus dit : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (John 14:6). Nous citons souvent ce verset, il figure parmi les textes d’évangélisation favoris. Cependant, il est rare que nous prenions le temps de réfléchir à ce qu’il implique vraiment. Un chemin n’a pas de raison d’être s’il ne nous mène pas quelque part. Ainsi, lorsque Jésus disait: «Je suis le chemin,» Cela impliquait qu’il devait nous conduire quelque part. Où donc nous conduit-il? Il explique: «ne vient au Père que par moi» (verse 6). En d’autres termes il disait: «Je suis le chemin vers le Père. Je suis la révélation du Père. Qui m’a vu a vu le Père.» (Lire versets 7–9.) «Il [Jésus] est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par lui nous avons les uns et les autres [Juifs et non-Juifs] accès auprès du Père, dans un même Esprit.» (Ephésiens 2:17–18) Encore une fois, les trois personnes divines sont comp

Nous sommes une famille

 J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit.  Dans le Nouveau Testament, rares sont ceux qui sont appelés chrétiens ou même croyants parmi le peuple de Dieu. L’appellation la plus usitée est frères, soulignant par là une relation spirituelle familiale. Comme Paul l’écrit en Ephésiens 2:18: «Car par lui [Jésus-Christ] nous avons les uns et les autres [Juifs et non Juifs] accès auprès du Père, dans un même Esprit.» Vous remarquerez que les trois personnes divines son représentées ici. A travers Jésus, le Fils, nous avons accès à Dieu, le Père par un seul Esprit. Le verset suivant révèle le plus extraordinaire des résultats: «Ainsi donc [parce que nous avons accès auprès du Père], vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.» (Verset 19). En français contemporain, le mot «maison» se traduirait mieux par «famille». Parce que Christ a obtenu pour nous l’accès au Père, nous sommes devenus membres de la famille de Di

La porte et le berger

 J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit.  Jésus dit: «Je suis la porte» (Jean 10:9). Deux versets plus loin, il dit: «Je suis le bon berger» (verset 11). Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à la façon dont Jésus peut être à la fois la porte et le berger? C’est si simple et pourtant si profond. Jésus crucifié est la porte. Jésus ressuscité est le berger. Mais si vous voulez que Jésus ressuscité soit votre berger, il vous faut passer par la porte qu’est Christ crucifié. Seuls ceux qui viennent par Christ crucifié possèdent Christ ressuscité comme berger. «Car par lui [Jésus-Christ] nous avons les uns et les autres [Juifs et Non Juifs] accès auprès du Père, dans un même Esprit.»           (Ephésiens 2:18) Il n’y a qu’un chemin, Jésus, et un seul Esprit, le Saint-Esprit, qui nous conduisent vers le Père. Si vous ne venez pas par Jésus, vous n’avez pas le Saint-Esprit pour vous conduire au Père. Le Saint-Esprit n’honorera pas d’autre approche vers Dieu que par Jésus-Christ, crucifié.

J’ai accès à Dieu grâce au Saint-Esprit.

   Dans notre nature charnelle, nous avons tous certaines faiblesses. Celles-ci ne sont pas du corps mais de la pensée, de notre intelligence. Elles se manifestent de deux façons qui sont liées entre elles. Tout d’abord, nous ne savons souvent pas pour quoi prier. Ensuite, même si nous le savons, nous ne savons pas comment prier pour. Cela nous rend donc muets et totalement dépendants du Saint-Esprit. Lui seul peut nous montrer à la fois le sujet et la façon de l’aborder dans la prière. (Lire Romains 8:26–27.) Dans l’épître aux Ephésiens, Paul souligne notre dépendance au Saint-Esprit qui nous donne des prières qui sont acceptables pour Dieu. Il insiste sur le fait que seuls Jésus et le Saint-Esprit peuvent nous permettre d’accéder à Dieu: «Car par lui [Jésus-Christ] nous avons les uns et les autres [Juifs et Non Juifs] accès auprès du Père, dans un même Esprit (le Saint-Esprit].»          (Ephésiens 2:18) Les deux conditions qui rendent une prière acceptable sont ici combinées: par Jé

La relation avec notre Père

J’ai été adopté en tant qu’enfant de Dieu.  Dans les deux derniers versets de Jean 17, nous trouvons les paroles ultimes de Jésus à ses disciples avant qu’il ne souffre et ne meure sur la croix. Je crois que ces deux versets représentent le point culminant de tout l’objectif de l’évangile. Voici une partie de la prière de Jésus: «Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom….»            (Jean 17:25–26) Le nom que Jésus est venu révéler est Père. Vous ne trouverez pas beaucoup l’usage du mot Père pour qualifier Dieu dans l’Ancien Testament. La seule personne qui pouvait vraiment révéler le Père était le Fils. Puis, Jésus continue: «Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux.»   (Verset 26) Le but suprême de l’évangile est cette relation d’amour avec Dieu à travers laquel

L’amour d’un Père

 J’ai été adopté en tant qu’enfant de Dieu.  La famille de Dieu est la meilleure des familles. Encore une fois, même si votre propre famille n’a pas pris soin de vous, gardez à l’esprit que vous êtes désirés par Dieu. Vous êtes acceptés, vous êtes extrêmement privilégiés, vous êtes l’objet de son attention et de ses soins particuliers. Tout ce qu’il fait tourne autour de vous. Paul dit aux Corinthiens, qui n’étaient pas exactement des chrétiens modèles: «tout cela arrive à cause de vous» (2 Corinthiens 4:15). Tout ce que Dieu fait, il le fait pour nous. Lorsque vous prenez conscience de cela, vous n’en tirez aucune vanité, au contraire, vous devenez humbles. Il n’y a pas de place pour l’arrogance lorsque l’on réalise la grâce de Dieu. Il est très significatif de voir qu’avant sa crucifixion, la dernière prière de Jésus avec ses disciples fut pour ceux qui le suivaient ainsi que pour ceux qui le suivraient plus tard. (Lire Jean 17:20.) Cette prière concernait notre relation avec Dieu en

Enfants et cohéritiers

J’ai été adopté en tant qu’enfant de Dieu.  En Romains 8:15–17, Paul expliquait aux chrétiens ce que leur foi en Christ leur rendait accessible. «Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.» Le mot Abba est l’équivalent araméen ou hébreu du mot français «papa.» Ainsi, nous voyons ici une relation d’intimité avec Dieu le Père, que nous appelons papa. L’esprit de Dieu lui-même nous donne l’assurance et la confiance d’agir ainsi. La Bible nous dit que nous sommes les enfants de Dieu, mais l’esprit de Dieu intensifie ce principe personnellement en chacun de nous. Nous sommes les enfants de Dieu. Et, lorsque n

L’arme de la Parole

J’ai été adopté en tant qu’enfant de Dieu.  Les tentations que satan nous oppose suivent toutes un modèle similaire. Tout d’abord il nous fait douter de ce que Dieu a dit, que nos péchés ont été pardonnés, qu’il nous aime vraiment, que nous avons été acceptés dans la famille de Dieu en tant que ses enfants, que nous avons été libérés de la malédiction et que nous sommes entrés dans la bénédiction. Mais le coup de grâce des tactiques de satan est de nous tenter à désobéir directement. Jésus a utilisé une seule arme pour vaincre satan: le rhema, ou la parole prononcée de Dieu. Il a contré chaque tentation en commençant par la même expression: «Il est écrit.» (Lire par exemple, Matthieu 4:4, 7, 10.) Chaque phrase était une citation directe de l’Ancien Testament. Satan n’avait aucune défense face à la parole de Dieu adressée à lui directement. Il n’a eu d’autre choix que de se retirer dans la défaite. Dans tout cela, Jésus est notre parfait exemple, il ne s’est pas reposé sur une sa