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Affichage des articles du mars, 2018

Le modèle de Dieu

Mon corps est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour mon corps. «C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.» (Psaume 139:13–15) Si je pense à ce qu’est mon corps, je suis rempli d’un sentiment d’admiration. La substance qui un jour est devenue mon corps a été conçue et formée par Dieu sur la terre bien avant d’entrer dans la composition de mon corps. Dieu avait déjà choisi la substance dont mon corps serait un jour constitué. «Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits. les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât.» (V. 16) Dieu avait établi un modèle pour notre corps avant même qu’il n’existe. Compar

La condition de la maîtrise de soi

Courons avec persévérance. Une autre des conditions pour remporter la course c’es la maîtrise de soi, et elle est illustrée par les paroles de Paul, en 1 Corinthiens 9:24–25, qui compare la vie chrétienne à une compétition athlétique. Le parallèle est excellent et nous parle toujours aujourd’hui, parce que nous assistons souvent à des compétitions sportives, que ce soit en personne ou par l’intermédiaire de la télévision. Le principe en lui-même est toujours applicable. «Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter.» (1 Corinthiens 9:24) Voilà l’objectif. Puis, Paul en consigne la condition. «Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.» (verset 25) Si nous voulons remporter la course, si nous voulons remporter le prix, nous devons remplir la conditi

Des pierres polies

Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, me purifie continuellement de tout péché. Le fait qu’une personne se soit repentie de ses péchés et ait revendiqué son salut en Christ ne signifie pas que toute sa personnalité ait été transformée instantanément. Il est clair qu’un processus vital de transformation a été amorcé, mais cela peut prendre des années avant que tous les domaines de la personnalité aient subi ce changement. Lorsque David a eu besoin de galets bien lisses pour les insérer dans sa fronde et tuer Goliath, il est descendu dans la vallée, le modeste endroit de l’humilité. Là, dans le ruisseau, il a trouvé les galets dont il avait besoin. Par quoi avaient-ils polis? Par deux sortes d’actions, tout d’abord, l’eau qui leur passait dessus, ensuite, les heurts constants les uns contre les autres. C’est ici une image de la formation du caractère d’un chrétien. Tout d’abord, il y a un bain continuel dans l’eau de la Parole, (voir Ephésiens 5:26). Ensuite, lorsque no

Le sang parle

Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, me purifie continuellement de tout péché Il y a une autre chose précieuse que le sang de Jésus fait pour nous, une chose dont la plupart des chrétiens ne sont pas au courant. Hébreux 12:22,24 nous lisons:  «Vous  [tout vrai croyant]  vous êtes approchés de la montagne de Sion …du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.» Sur la montagne céleste de Sion, le sang de Jésus a été aspergé pour nous dans le Saint des Saints, devant Dieu en personne. Christ est entré en ce lieu comme notre précurseur, ayant obtenu notre rédemption éternelle par son sacrifice et il a aspergé la preuve de cette rédemption dans la présence même de Dieu le Père Tout Puissant. Nous devrions remarquer un contraste important ici. Jadis dans l’histoire, Caïn, le fils aîné d’Adam et Eve, a tué son frère, Abel. Il a ensuite tenté de nier sa responsabilité, mais le Seigneur l’y a confronté et lui a dit:»tu n’as aucun moyen de dissimuler ta cu

Jusqu’à la fin

Courons avec persévérance. L’un des thèmes récurrents de l’épître aux Hébreux est le danger encouru lorsque l’on revient sur sa profession de foi. Hébreux contient cinq passages différents qui nous avertissent du danger de rétrograder. Il s’agit-là de paroles parmi les plus solennelles de la Bible. Pour cette raison, l’un des termes clés, souligné dans Hébreux, est celui que nous étudions en ce moment: la persévérance. «Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.» (Hébreux 6:11–12) La foi et la persévérance. Certaines personnes vous diront que la foi est la seule chose nécessaire pour revendiquer les promesses de Dieu. Mais ce n’est pas vrai. Il vous faut de la foi et de la persévérance. Les deux sont nécessaires. Comme le dit l’auteur d’Hébreux à la suite: «N'abandonnez donc pas v

Accomplir la volonté de Dieu

Montrons de la gratitude. La reconnaissance est une façon d’exprimer la paix de Christ qui règne dans nos cœurs, elle est une expression de la parole de Christ dont la richesse demeure en nous. Rendre grâce est un principe qui devrait guider tous nos actes. (Lire Colossiens 3:15–17.) Lisons trois versets courts mais non moins importants, en commençant par 1 Thessaloniciens 5:16–18: «Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.» Ce verset contient trois instructions simples: être toujours joyeux, prier sans cesse et rendre grâce en toutes choses En ce qui concerne le fait de rendre grâce en toutes choses, Paul dit: «c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.» Lorsque nous ne rendons pas grâce, nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu. En d’autres termes, nous sommes en dehors de sa volonté. Il est tellement important de comprendre cela! La deuxième chose que je voulais

La marque de la séparation

Sortons hors du camp pour aller à lui. Dans l’évangile de Jean, Jésus fait cette déclaration: «Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.» (Jean 15:18–19) Lorsque le monde nous aime comme si nous étions à lui, c’est un signe presque certain que nous n’appartenons pas à Jésus. Nous devons prêter attention à cet avertissement. Quelle devrait donc être notre attitude à la lumière de cela? Paul l’exprime bien en Galates 6:14: «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!» Puissions-nous ne jamais nous glorifier ni prendre appui sur autre chose que sur la croix du Seigneur. Ni sur notre éducation, sur notre religion, ni su

Une cité qu’il a préparée

Dans le onzième chapitre des Hébreux, l’auteur dresse une sorte de liste d’honneur des nombreux saints fidèles de l’Ancien Testament. Puis, il continue: «C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.» (Hébreux 11:13–16) Ces précurseurs de la foi, des hommes et des femmes qui sont nos exemples, ont reconnu qu’ils étaient des étrangers et des voyageurs sur cette terre. Ils n’étaient pas vraiment d’ici, ils recherchaient une patrie. Notre monde d’aujourd’hui contient une multitude

Porter son opprobre

Sortons hors du camp pour aller à lui. Le onzième «faisons» se trouve en Hébreux au chapitre 13: «C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.» (Hébreux 13:12–14) Ce passage traite de notre attitude envers le monde actuel et de la relation que nous entretenons avec lui. Il nous dit que notre foyer n’est pas de ce monde. Nous n’avons aucune place permanente dans ce monde. Le monde a rejeté Jésus. Il l’a conduit hors de la ville et l’a crucifié en dehors des portes. Ce verset fait bien ressortir le fait que la crucifixion de Jésus a eu lieu en dehors des murs de la ville. Jésus a été rejeté. Il a été exclu de la société, le monde ne voulait pas de lui. Et la façon dont le monde a traité Jésus sera tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, ce

Chant

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Une ardoise vide

L’un des aspects les plus fantastiques de la nature de Dieu c’est que, lorsqu’il pardonne, il le fait de manière incroyablement complète et libératoire. Le livre de Michée exprime merveilleusement bien ce principe: «Quel est le Dieu semblable à toi, qui efface les fautes et qui pardonne les péchés du reste de ton peuple qui t'appartient? Toi, tu ne gardes pas ta colère à jamais, mais tu prends ton plaisir à faire grâce. Oui, de nouveau tu auras compassion de nous, tu piétineras nos péchés, et au fond de la mer, tu jetteras nos fautes.» (Michée 7:18–19 SEMEUR) Splendide, n’est-ce pas? Toute chose mauvaise à laquelle nous nous sommes livrés, tout ce qui a pu nous faire sentir coupable un jour, toute accusation que l’ennemi a jamais pu soulever contre nous, Dieu la piétine, puis la jette au fond de la mer. Quelqu’un a remarqué que lorsque Dieu fait couler nos péchés au fond de la mer, il érige au-dessus une pancarte de «pêche interdite!» N’essayez jamais de revenir dessus et de

Un sacrifice coûteux

Lisons dans le livre des Proverbes un verset qui souligne l’importance de ce qui sort de notre bouche: «La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; quiconque l'aime en mangera les fruits.» (Proverbes 18:21) Deux choses découlent de l’usage de notre langue: la mort et la vie. Si nous ronchonnons ou si nous sommes négatifs ou centrés sur nous-mêmes, notre langue suscitera la mort. Mais si nous sommes libérés de toute cette négativité et que nous marchons dans la louange et dans l’adoration de Dieu, notre langue suscitera la vie. En outre, quel que soit le fruit engendré par notre langue, qu’il soit doux ou amer, nous devrons le manger. Revenons à notre verset modèle de la semaine. Je voudrais en souligner un point important supplémentaire. L’auteur dit: «Par lui , offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.» (Hébreux 13:15) Le terme de «sacrifice» est important dans ce verset. La louange est un sacrifice

Libérés par la croix

La croix de Jésus élimine les entraves de notre complaisance envers nous-mêmes et envers le monde. Puis, lorsque nous ne sommes plus altérés par ce qui nous arrive, nous cessons d’être profondément affligés par nos humeurs, nos problèmes ou l’apparente adversité. Ce qui se passe dans le monde autour de nous ne nous affecte plus. Nous pouvons nous asseoir pour écouter les nouvelles et nous lever ensuite en pensant que la situation mondiale est vraiment mauvaise, elle est pleine de crises, de désastres, de crimes et d’immoralité. Cependant, il nous faut comprendre que le monde ne nous domine pas, et qu’il ne domine pas nos pensées. Nous sommes dans le monde mais non pas du monde. Lorsque nous sommes libérés de l’esclavage du monde, lorsque celui-ci ne contrôle plus nos pensées et que nous avons été libérés de lui par la croix dans notre être intérieur, il ne reste plus rien pour empêcher notre louange. Nous ne louons pas Dieu seulement quand les choses vont bien dans le monde ou d

Des lèvres qui rendent grâce

Voici le douzième et dernier «faisons» tiré de l’épître aux Hébreux: «Par lui , offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom» (Hébreux 13:15). Pour moi cette résolution est si appropriée et si magnifique parce qu’elle représente une instruction permanente. Si nous offrons continuellement un sacrifice de louange à Dieu, tout au long de l’année, cela fera la différence dans ce qu’elle nous réservera. Cette étape finale d’offrir un sacrifice de louange à Dieu est liée directement et de façon pratique aux deux précédentes, qui étaient: «montrons de la gratitude» et «sortons hors du camp pour aller à lui.» La gratitude conduit naturellement à la louange. Il y a plusieurs passages dans la Bible où les actions de grâces sont liées à la louange. L’un des passages les plus beaux est celui du Psaume 100 au verset 4: «Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom!»

«Ni beauté, ni éclat»

Esaïe 53:2 donne une description prophétique des premières années de Jésus sur terre: «Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée;il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire.» De sa jeunesse à l’âge adulte, Jésus a grandi comme une robuste plante, poussant droit et craignant Dieu dans toutes ses voies. Ce fait est également décrit en Luc 2:40:» Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.» En même temps, Jésus était comme «un rejeton qui sort d'une terre desséchée.» Il s’est avancé vers Israël en tant que messager de Dieu durant une période de pauvreté spirituelle prolongée. Israël n’avait pas reçu de révélation prophétique depuis presque trois cents ans. Ce silence prophétique a été brisé par Jean Baptiste puis par Jésus lui-même, qui tous deux ont proclamé la venue du royaume de Dieu.

Accepter «le bras de l’Eternel»

Sortons hors du camp pour aller à lui. Esaïe 53 commence par un avertissement sur le danger que ce message prophétique soit reçu par beaucoup dans l’incrédulité: «Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Éternel?» (Esaïe 53:1). Le serviteur de l’Eternel, décrit dans les versets précédents (Lire Esaïe 52:13–15) et préfiguré dans cette prophétie, est évoqué dans le verset ci-dessus comme étant «le bras de l'Éternel». Cette expression manifeste la puissance de Dieu intervenant en faveur de son peuple. C’était une indication anticipée du fait que Dieu interviendrait pour apporter le salut à son peuple à travers Jésus-Christ. Tout ceci s’est accompli en Jésus. Il est venu pour révéler Dieu et apporter son salut et sa guérison à tous. Pierre, un témoin oculaire du ministère terrestre de Jésus, l’a résumé ainsi: «Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous

La protection du Tout Puissant

Le Psaume 91 a été nommé le «psaume de l’ère atomique.» Il exprime une protection parfaite contre toute espèce de mal, de danger et de préjudice (même quand ils se produisent), à tout instant et par tous les moyens. Beaucoup de chrétiens connaissent bien ce passage. Mais, contentons-nous de lire les deux premiers versets: «Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.» (Psaume 91:1) Le mot demeure signifie normalement en hébreu ‘passer la nuit.’ C’est un mot qui est fréquemment utilisé pour décrire le fait de passer la nuit. Ainsi, cela nous dit que pendant les heures d’obscurité, le croyant authentique sera sous l’ombre, ou la protection du Tout Puissant. Regardez le second verset: «Je dis à l'Éternel: mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie!» (verset 2) Voilà l’antichambre, le hall d’entrée de la protection plénière établie dans les versets suivants de ce Psaume. Voilà notre témoignage: «Je dis.» Si vous ne le dites pas,

La louange dans le désert

Lorsque je servais dans l’Armée britannique, durant la Deuxième Guerre mondiale, j’avais été mis en poste dans le désert d’Afrique du Nord. L’un des aspects négatifs des conditions de vie dans le désert c’est qu’elles engendrent les plaintes et les murmures. C’est ce qui s’est passé pour Israël à plusieurs reprises, et cela a souvent attiré le jugement de Dieu et sa défaveur sur eux. Je m’étais tellement lassé du désert, de la nourriture et des blasphèmes continuels des soldats britanniques que j’ai commencé à me plaindre. En agissant ainsi, j’ai perdu le sentiment de la présence de Dieu et de sa bénédiction. J’ai donc décidé de mettre à part un jour de jeûne pour demander à Dieu la raison de ce sentiment que sa présence s’était retirée de moi. Je lui ai dit «Mon Dieu, pourquoi n’es-tu pas près de moi? Pourquoi dois-je continuer cette vie monotone et ennuyeuse dans le désert?» Le soir, Dieu m’avait donné la réponse. Il m’avait parlé très clairement en disant: «Pourquoi ne m’as-tu p

La louange contagieuse

Lisons l’exemple du Roi David dans le Psaume 34. L’introduction à ce Psaume dit: «De David. Lorsqu'il contrefit l'insensé en présence d'Abimélec, et qu'il s'en alla, chassé par lui.» A ce moment de sa vie, David fuyait son propre pays. Le roi Saül tentait de l’assassiner, c’est pourquoi David avait dû quitter son environnement familier. Il s’était rendu à la cour d’un roi païen, mais celui-ci le soupçonnait d’être un ennemi. Pour sauver sa propre vie, il a dû feindre la folie. Le livre historique de 1 Samuel nous dit qu’il égratignait les battants des portes et qu’il bavait sur sa barbe. (Lire 1 Samuel 21:10–15.) Telle était la situation de David à l’époque. Mais quelle a été sa réaction? «Je bénirai l'Éternel en tout temps; sa louange sera toujours dans ma bouche. Que mon âme se glorifie en l'Éternel! Que les malheureux écoutent et se réjouissent!» (Psaume 34:1–3) A cet endroit-là, en plein milieu de terribles circonstances, alors que sa vie était en je

Invoquer la bénédiction de Dieu

Le point culminant de la bénédiction sacerdotale qu’Aaron et ses descendants ont eu pour instruction de prononcer sur le peuple d’Israël survient à travers ces paroles: «C'est ainsi qu'ils mettront mon nom sur les enfants d'Israël, et je les bénirai» (Nombres 6:27). Souvent, les prières les plus efficaces que nous pouvons faire pour les autres sont des prières de louange et d’actions de grâces, en invoquant sur eux le nom du Seigneur Jésus. Lorsque nous appliquons le nom de Jésus sur les gens pour lesquels nous prions, nous invoquons sur eux la bénédiction de Dieu. Peu d’entre nous réalisent à quel point nous vivifions l’esprit des gens simplement en louant Dieu pour eux. C’est une part majeure de notre ministère en tant qu’intercesseurs. «Praying Hyde» (‘Hyde le prieur’) était un missionnaire remarquable du siècle dernier au Punjab, en Inde, lorsque celle-ci était encore sous mandat britannique. Le ministère de Hyde était la prière, tout le reste était secondaire. U

La louange ferme la bouche au diable

Offrons sans cesse un sacrifice de louange. La louange est une arme spirituelle que nous pouvons utiliser pour faire taire le diable. Ce fait pourrait être l’un des plus importants de la Bible. D’un point de vue pratique dans la vie chrétienne, Dieu nous a fourni un moyen de fermer la bouche au diable. Au Psaume 8:2 il est dit: «Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif.» S’adressant à Dieu, le psalmiste parlait d’«adversaires» au pluriel, et de «l'ennemi et du vindicatif» au singulier. «L'ennemi et le vindicatif» n’est autre que le diable lui-même; «les adversaires» sont les esprits mauvais qui sont les instruments de satan contre nous. A cause de satan et de ses esprits mauvais, Dieu a promulgué une force qui nous rendrait capables de les faire taire. Ce verset a été cité par Jésus lui-même dans l’évangile de Matthieu. Cette citation est une révé

La marque de la reconnaissance

Offrons sans cesse un sacrifice de louange. Kong: Skull Island (2017) Comme nous l’avons vu, la reconnaissance est un commandement direct des Ecritures et un signe indispensable de la plénitude du Saint-Esprit en nous. Ces faits nous amènent à deux conclusions pratiques qui s’appliquent à chacun de nous personnellement, tout d’abord, un chrétien ingrat est désobéissant, et ensuite, un chrétien ingrat n’est pas rempli du Saint-Esprit. Les actions de grâces représentent également une condition requise pour entrer dans la présence de Dieu, comme nous le lisons dans le psaume 100:4–5: «Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! Car l’Éternel est bon; sa bonté dure toujours, et sa fidélité de génération en génération.» Les deux étapes essentielles de notre approche de Dieu consistent à entrer dans ses portes avec des louanges et dans ses parvis avec des cantiques . A cela, le psalmiste ajoute également trois raison

Connaître la Parole

Au cours d’une incursion dans la Parole, je pense que le Seigneur m’a montré comment nous pouvons triompher de satan. La plupart des chrétiens savent que nous devons le vaincre par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage. Mais nombreux sont ceux qui ont tendance à en faire une expression répétitive: «J’invoque le sang … j’invoque le sang.» Je ne veux pas dénigrer la valeur de cette pratique mais j’ai observé que parfois, cela n’impressionne pas le diable. A mon avis, nous devons procéder de manière plus résolue. Comment pouvons-nous triompher de satan par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage? Cela implique trois éléments: le sang, la parole de Dieu et notre témoignage. Et voici comment j’interprète l’application d’Apocalypse 12:11: Nous triomphons de satan lorsque notre témoignage personnel authentifie les affirmations de la Parole au sujet de l’efficacité du sang de Jésus sur nous. Il est très clair que si nous voulons témoigner de cette efficacit

Chant Majesté

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Eliminer le péché

Je rends personnellement témoignage à satan de ce que dit la Parole concernant l’efficacité du sang de Jésus sur moi. En observant une fois encore la cérémonie de la Pâque pour Israël, nous y trouvons une question brûlante qui nous concerne aujourd’hui: Comment recueillons-nous le sang versé (après l’accomplissement du sacrifice) sur l’endroit où nous vivons? Tant que le sang reste dans le récipient, il n’est d’aucune utilité. Il est disponible mais il n’agit pas. Les Israélites devaient prendre cette simple plante appelée hysope, la tremper dans le sang et la passer sur l’extérieur de leur maison, sur les montants et le haut de la porte. Ce n’était qu’à ce moment-là qu’ils étaient protégés. Cependant, lors de la cérémonie de la Pâque, il y avait autre chose qui précédait l’application du sang. Lisons en 1 Corinthiens, le passage où Paul applique l’enseignement de la Pâque et de la Fête des Pains Sans Levain aux chrétiens. Chaque famille juive devait débarrasser sa maison de tout c

Les deux directions du pardon

Le mot pardon est l’un des plus beaux qui existe, dans toutes les langues. Pourquoi est-il si beau? Considérez certains des résultats qui en découlent: la réconciliation, la paix, l’harmonie, la compréhension, la fraternité. Notre monde a si terriblement besoin de cela aujourd’hui! Par contraste, considérez certaines des conséquences qui découlent de notre refus de pardonner ou de recevoir le pardon: l’amertume, les conflits, le manque d’harmonie, la haine et la guerre. Parfois, il semble que toute la race humaine est en danger de se laisser submerger par ces forces mauvaises et négatives. Si nous voulons pouvoir nous élever au-dessus de cette condition, ce ne sera qu’en apprenant et en appliquant les principes du pardon. Voici les deux directions du pardon présentées dans la Bible. Ces deux directions sont représentées par ce grand symbole de la foi chrétienne qu’est la croix. Cette croix est faite de deux poutres, l’une verticale et l’autre horizontale, qui représentent les deux dir

La rédemption de plein droit

En Ephésiens 1:7, nous lisons ce que nous offre le sang de Jésus: «En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce.» Le pardon des péchés nous est acquis par le sang de Jésus. Comparez ce verset avec ce que Jésus a dit lors de son dernier repas en Matthieu 26:28; lorsqu’il a passé à ses disciples la coupe, qui était l’emblème de son sang: «Car ceci est mon sang, le sang de l'alliance , qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.» (Matthieu 26:28) Hébreux 9:22 dit que sans sang versé, il n’y a pas de rémission des péchés. Donc, le sang de Jésus a été répandu afin que nos péchés puissent être pardonnés. Vous remarquerez qu’en Ephésiens 1:7, Paul fait coïncider les deux choses: la rédemption par le sang de Jésus et la rémission des péchés. Il est très important de le comprendre, parce que nous n’aurons le plein droit à la rédemption que dans la mesure où nos péchés seront pardonnés. Merci Seigneur pour le sang

Sorti d’un royaume pour entrer dans un autre

Le Seigneur nous a rachetés, nous ne sommes donc plus dans la main de l’ennemi mais dans la sienne. «Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour.» (Colossiens 1:12–13) Dieu nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, c’est-à-dire du royaume de satan, et nous a transférés dans le royaume de Christ, c’est un fait. Nous avons donc la rédemption, nos péchés sont pardonnés. Nous ne sommes plus dans le territoire de satan ni sous son autorité. Les non-croyants, ceux qui rejettent Christ, les rebelles et les désobéissants sont sous l’autorité légitime de satan, mais nous, les chrétiens, nous ne le sommes pas. Le fait est que, lorsque nous nous sommes repentis et que nous nous sommes soumis à Jésus et l’avons fait Seigneur de nos vies, nous avons été acheminés (transportés, transférés), corps, âme et esprit, hors du royaum

Racheté à un grand prix

Par le sang de Jésus, je suis délivré de la main du diable. Le mot rédemption signifie ‘racheter.’ Nous étions des esclaves, exposés à la vente sur le marché aux esclaves de satan. L’Apôtre Paul dit: «je suis charnel, vendu au péché» (Romains 7:14). Dans la culture romaine de son temps, le fait de vendre une personne en tant qu’esclave signifiait la vendre sous une lance. Elle se tenait sur un support, une lance étendue au-dessus de sa tête. Lorsque vous voyiez une personne se tenir comme cela, vous saviez qu’elle était vendue comme esclave. Ce que Paul voulait dire était:»mes péchés sont la lance au-dessus de ma tête, c’est à cause d’eux que je suis vendu comme esclave au marché.» Et nous tous aussi, nous étions vendus avec Paul comme esclaves à cause de nos péchés. Mais un jour, Jésus est passé dans ce marché et a dit: «je les achète.» Quel en a été le prix? Son sang. Nous avons été rachetés du royaume de satan et ramenés dans celui de Dieu. Un esclave ne choisit le type de trava