Une cité qu’il a préparée

Dans le onzième chapitre des Hébreux, l’auteur dresse une sorte de liste d’honneur des nombreux saints fidèles de l’Ancien Testament. Puis, il continue:
«C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.» (Hébreux 11:13–16)
Ces précurseurs de la foi, des hommes et des femmes qui sont nos exemples, ont reconnu qu’ils étaient des étrangers et des voyageurs sur cette terre. Ils n’étaient pas vraiment d’ici, ils recherchaient une patrie.

Notre monde d’aujourd’hui contient une multitude de réfugiés dont l’agonie est de ne pas posséder d’endroit permanent pour vivre. Ces gens en Hébreux, eux aussi, cherchaient une patrie, mais pas dans ce monde. S’ils avaient voulu, ils auraient pu retourner à l’endroit d’où ils venaient. Par exemple, Abraham aurait pu retourner à Ur, en Chaldée. Mais sa pensée était fixée sur l’avenir, il ne regardait pas derrière lui. Ils désiraient une meilleure patrie, c’est-à-dire, une patrie céleste. Puis, nous lisons cette phrase merveilleuse: «C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu.» Lorsque nous nous identifions dans ce Dieu fait, dans sa préparation d’une cité pour nous, alors il est fier d’être appelé notre Dieu. Il a préparé une cité, pour eux et pour nous.

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