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Affichage des articles du décembre, 2016

Par sa justice

Il est important de nous rappeler que notre confiance pour nous approcher du trône de Dieu avec assurance n’est basée ni sur notre justice ni sur notre fidélité. Au contraire, il s’agit plutôt de la justice et de la fidélité de Dieu. La première épître de Jean nous expose cette pensée:  «Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui.»  (1 Jean  3:21–22 ). Si nous nous approchons de Dieu en pensant trouver en nous-mêmes une quelconque justice ou un quelconque droit de revendiquer, nous ne le ferons jamais en confiance, tout simplement parce qu’au final, il n’y a rien de tel en nous-mêmes. Nous n’avons aucune propre justice. Notre assurance ne peut pas reposer sur nous-mêmes. Nous devons également arriver à un stade où ne nous permettrons plus à notre cœur de nous condamner, où nous ne fonderons plus notre confiance sur notre propre justice ou sur notre propre sagesse mais sur la fi

Selon sa grande miséricorde

Le Psaume 51 est une prière que David a faite au cours d’une période de détresse, alors que son âme était en jeu. C’était une prière de repentance après que ses péchés eurent été découverts, ayant commis l’adultère avec Béthsabée et ourdi le meurtre de son époux, Urie. David écrit,  «O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions» (Psaume 51:1). «Selon ta grande miséricorde»  est une autre manière de dire «Selon la fidélité de ton alliance.» En fait, David disait: «Tu t’es engagé à me pardonner si je remplissais les conditions nécessaires, et j’en appelle à toi en me fondant sur cela.» S’approcher de Dieu sur cette base est tellement important. Le Psaume 106:1 dit:  «Louez l'Éternel! Louez l'Éternel, car il est bon, car sa miséricorde  dure à toujours!»  La miséricorde est un aspect de la nature éternelle de Dieu. Hébreux  4:16  dit: «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de tro

Examiner nos motivations

Nous nous approchons du trône de la grâce en adressant à Dieu des requêtes pour des besoins spécifiques. Faisons le point sur une importante condition: nos motivations. Dieu examine chacune de nos motivations, il est tout à fait conscient des raisons pour lesquelles nous prions. Jacques 4:2 dit,  «vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.»  La raison principale pour laquelle beaucoup de chrétiens ne possèdent pas est simplement qu’ils ne demandent pas. Cependant, Jacques continue en disant au verset 3:  «Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.»  En d’autres termes, les prières centrées sur nous-mêmes indiquent que nos motivations sont mauvaises. Notre but est uniquement de jouir d’un certain confort terrestre, de recevoir une satisfaction ou une gratification personnelle. Quelle serait la bonne motivation? Jésus a déjà déclaré: « ( afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose

S'approcher avec assurance

Nous nous approchons avec assurance du trône de Dieu parce que c’est un trône de grâce. Nous ne nous avançons pas en nous appuyant sur nos mérites, mais nous venons dans le nom de Jésus, avec des louanges et des actions de grâce, libres de toute condamnation. Nous venons avec assurance parce que Dieu nous a proposé de venir. L’auteur d’Hébreux écrit:  «Ainsi donc, mes frères, nous avons une pleine liberté   pour entrer dans le lieu très-saint, grâce au sang du sacrifice de Jésus»  (Hébreux  10:19  Semeur). Lorsque nous prions Dieu, nous ne devrions jamais nous approcher de lui accablés par la condamnation. La condamnation est l’un des plus grands ennemis de l’exaucement des prières. Et, la source principale de condamnation est la quête de propre justice. Si nous avons le sentiment d’avoir à nous justifier sans cesse, nous n’arriverons jamais à satisfaction. A un moment donné, il faut bannir toute tentative de se justifier et simplement dire: «Par la foi je reçois la justice de Jésus-Ch

Éliminer tout obstacle

La Bible dit:  «Car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses»  (1 Jean  3:20 ). Nous ne devons rien cacher à Dieu. Nous devons être honnêtes et ouverts avec lui, en lui confessant sincèrement toute transgression, qu’il s’agisse d’une pensée impure ou d’une mauvaise action. Mais ensuite, lorsque tout a été confessé, nous devons accepter le pardon total et la purification complète, en sachant que Dieu ne se souviendra plus de nos péchés ni ne les retiendra contre nous. Nous pouvons donc nous approcher de lui libres de toute condamnation. Paul dit en 1 Timothée 2:8 à propos de la prière:  «Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées.»  Nous devons nous dégager des émotions et des attitudes intérieures obscures qui nous empêchent d’accéder à Dieu. Nous devons nous débarrasser de la colère et du doute. La Bible dit que, si nous doutons, nous sommes condamnés. (Lire Romains 1

Se débarrasser de la condamnation

Il est important que nous nous approchions de Dieu libres de toute condamnation, en d’autres termes, avec assurance, parce que:  «Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé»  (Psaume 66:18). Si je  «conçois l'iniquité dans mon cœur,»  signifie que je m’approche de Dieu conscient d’avoir dans mon cœur une chose qui me condamne. Chaque fois que je tente de m’approcher de Dieu avec foi, satan me rappelle une mauvaise chose que je n’ai pas réglée, peut-être un péché que je n’ai pas confessé ou bien, s’il a été confessé, il persiste parce que je n’ai pas demandé ni reçu le pardon de Dieu. Mon cœur est donc conscient de cette chose en permanence. Et si je m’approche chargé de la condamnation, mes prières ne sont pas exaucées. Je dois retirer de mon cœur la conscience du péché. Cela se fait fondamentalement par la foi.  «Si nous confessons nos péchés,»  l’Ecriture dit qu’ «…  il  est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purif

Dieu nous invites

Approchons-nous donc du trône de la grâce. Voici le quatrième «faisons» cité en Hébreux. Je pense que la quatrième étape est directement liée aux trois premières, et que l’ordre de succession est significatif. Si nous voulons nous approcher avec assurance du trône de la grâce, nous devons d’abord nous assurer d’avoir suivi les trois premières étapes. La première étape est de craindre:  «Craignons donc»  (Hébreux 4:1). Craindre signifie que nous devons nous approcher dans une attitude de respect, pleinement conscients de notre besoin de la grâce de Dieu. Deuxièmement,  «Efforçons-nous»  (Hébreux  4:11 ). Il s’agit de notre attitude face à la grâce de Dieu. Il ne s’agit pas d’être mous, paresseux, indifférents ou présomptueux. La grâce de Dieu ne nous autorise pas à l’indifférence ou à la présomption, au contraire, elle nous rend diligents, zélés. La troisième étape est celle-ci:  «Demeurons fermes dans la foi que nous professons»  (Hébreux  4:14 ). Nous devons confesser les bonnes chose

Peu importe les pressions à venir

Lorsque la Bible dit que nous devons demeurer fermes dans la foi que nous professons (voir Hébreux4:14), elle nous avertit clairement que nous subirons des pressions qui pourraient nous pousser à nous rétracter des choses que nous avons dites. Mais il ne faudra pas nous rétracter. Nous devons demeurer fermes dans la foi que nous professons. Premièrement, confesser les bonnes choses en alignant la parole de notre bouche que la parole de l’Ecriture. Nous exprimons ce que Jésus a fait pour nous, tout comme le dit la parole de Dieu. Par exemple:  «Par ses meurtrissures nous sommes guéris»  (Esaïe 53:5).  «Jésus s’est fait pauvre, …, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis»  (2 Corinthiens 8:9).  «Il a souffert la mort afin que nous ayons la vie .» (Voir en Hébreux 2:9.)  «Il a pris sur lui la malédiction afin que nous recevions la bénédiction .» (Voir en Galates  3:13 –14.) Ce sont-là les bonnes confessions. A nous de les faire et ensuite, peu importe les pressions que nous subirons

Le fruit de nos paroles

La Bible entière enseigne que nos paroles déterminent notre destinée. Comme nous le lisons en Proverbes  18:21 :  «La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; quiconque l'aime en mangera les fruits.»  La langue produira soit la mort dans notre vie, si nous professons les mauvaises choses, ou la vie si nous professons les bonnes. Nous mangerons le fruit qui résultera de tout ce que notre langue dira. Les paroles de Jésus font écho à ce principe lorsqu’il dit:  «Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»  (Matthieu  12:36 –37). Les chrétiens disent souvent des choses stupides qui n’honorent pas Dieu puis, ils s’excusent en disant: «Ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire.» Cependant, Jésus dit:  «toute parole vaine.» Dire que vous ne vouliez pas vraiment dire ce qu’elles veulent dire n’est pas une excuse. Nous devons demeurer fe

Notre avocat

Demeurons fermes dans la foi que nous professons. Jésus est le  «souverain sacrificateur de la foi que nous professons»  (Hébreux 3:1). Notre profession de foi engage Jésus à être notre souverain sacrificateur, mais malheureusement, le contraire est vrai aussi. Si nous ne professons rien, nous n’aurons pas de souverain sacrificateur. Ce n’est pas que Jésus ait cessé d’être notre souverain sacrificateur, mais nous ne lui laissons pas l’occasion d’exercer ce ministère dans notre vie. Il est le souverain sacrificateur de la  foi que nous professons . Si nous prononçons les bonnes paroles par la foi, en accord avec les Ecritures, alors Jésus s’est éternellement engagé à ce que nous n’ayons pas à en rougir, à ce que nous vivions toujours selon ce que nous professons. Mais hélas, si nous ne prononçons pas les bonnes paroles, nous réduisons notre souverain sacrificateur au silence. Il n’a plus rien à dire en notre faveur dans les cieux. Jésus est aussi appelé notre  «avocat»  (1 Jean 2:1). Le

Fruit du zèle

Le fruit du zèle peut être produit en cultivant la communion fraternelle. Nous ne devons pas tenter de mener notre vie chrétienne en solitaire. La parole dit que nous sommes tous membres d’un seul corps, et que nous avons tous besoin les uns des autres. (Lisez par exemple Romains 12:4–5.) Je pense souvent à David partant à la rencontre de Goliath avec pour simples armes cinq galets lisses tirés du ruisseau. Pourquoi ces galets devaient-ils être lisses? Ils auraient manqué de précision s’ils ne l’avaient pas été, et le manque de précision aurait pu lui coûter la vie. Les galets étaient lisses parce que dans le lit du ruisseau, l’eau leur était passée dessus régulièrement. Ils s’étaient entrechoqués et cette action avait érodé leurs aspérités. Je pense que lorsque le Seigneur Jésus-Christ désire trouver des chrétiens qu’il peut utiliser, il va au ruisseau, où le flot pur de la parole de Dieu leur est passé dessus, les lavant et les arrondissant. Cultiver la communion les uns avec les aut

Cultiver le zèle

Le zèle est un fruit que nous devons cultiver. Voici quelques brèves indications sur la manière de le cultiver. En 2 Timothée 2:6, Paul dit:  «Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits.»  Paul expose ici un fait simple et fondamental: la récolte exige du travail. Elle ne se fait pas sans efforts. Ce fait est aussi valable pour les fruits de l’Esprit, les cultiver exige du travail. J’aimerais vous suggérer deux façons de cultiver les fruits de l’Esprit dans notre vie. Premièrement, il faut étudier la parole de Dieu, car en elle se trouve le fondement de tout don de Dieu envers nous. Si elle ne nous est pas familière, nous serons presque inévitablement privés de nombre de ses dons. Je le répète, Paul écrit en Timothée:  «Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité.»  (2 Timothée  2:15 ). Pour dispenser la parole de vérité, la parole de Dieu, de manière avisée,

L'accomplissement des promesses de Dieu

La plupart des promesses de Dieu sont au conditionnel. En d’autres termes, lorsqu’il fait une promesse, il dit: «Si tu fais ci, je ferai ça.» Nous n’avons aucun droit à réclamer la promesse avant d’avoir d’abord rempli les conditions qu’il a établies d’avance. Nous devons comprendre que l’accomplissement des promesses de Dieu ne dépend pas de nos circonstances, mais de notre réalisation de ses conditions. Nous devons nous concentrer sur ces conditions, en nous assurant de les exécuter au lieu d’être influencé par les circonstances qui pourraient nous en empêcher. Regardons l’exemple d’Abraham. Dieu lui avait promis un fils qui devait être son héritier, cependant, il a atteint l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans et, toujours aucun héritier à l’horizon. (De sa propre initiative, il avait engendré Ismaël, mais celui-ci n’était pas censé être l’héritier.) Pourquoi Dieu a-t-il permis qu’Abraham atteigne un âge aussi avancé avant d’accomplir sa promesse? Pourquoi Dieu permet-il que nous arriv

Vaincre la paresse

En 2 Pierre 1:8–9, Pierre nous place devant une alternative; nous avons deux options. L’une est d’être efficace et productif dans notre connaissance du Seigneur Jésus-Christ. L’autre est d’être inefficace et improductif, dans une condition qualifiée d’ « oisive et stérile»  (verset 9). Ces termes sont lourds de sens. C’est sur cette dernière que Pierre continue par  c’est pourquoi . Ce «c’est pourquoi» est lié à l’avertissement que Pierre a donné: «C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.»           (2 Pierre  1:10–11 ) C’est une bonne nouvelle. Nous pouvons agir de manière à garantir que nous ne broncherons jamais et que l’entrée dans le royaume de notre Seigneur nous sera pleinement accordée. En substance, cet avertissement concerne

La croissance et la progression

En continuant sur ce thème du zèle, examinons ce que dit l’auteur d’Hébreux un peu plus loin: «Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis.» (Hébreux  6:11–12 , Darby). Non seulement nous devons être zélés, mais nous devons l’être jusqu’à la fin. L’opposé du zèle est stipulé en ces termes: «devenir paresseux». Non pas physiquement, mais spirituellement. «À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité .»      (2 Pierre 1:5–7) La vie chrétienne n’a rien de statique. Elle se compose de valeurs ajoutées, de croissance et de progrès. Rester stationnaire dans la vie chrétienne équiva

L'importance du zèle

Soyons zélés. Le zèle représente la seconde résolution impérative que nous sommes exhortés à prendre dans le quatrième chapitre des Hébreux: «Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance» (Hébreux  4:11 ). J’ai souligné précédemment que cet avertissement était basé sur ce que les Israélites ont vécu pendant leur voyage dans le désert à la sortie d’Egypte. La plupart d’entre eux ne sont pas arrivés en Terre Promise (la destination et le repos que Dieu leur avait promis) à cause de leur inconduite et de leur mauvaise attitude. Et ils sont tombés dans le désert. La Bible dit que leurs cadavres y sont tombés à cause de leur incrédulité et de leur désobéissance (Voir Nombres 14:29,32) Et c’est cette incrédulité et cette désobéissance qui les a empêchés d’entendre la voix de l’Eternel. Ils étaient religieux d’apparence, mais au fond d’eux, ils ne vivaient pas la réalité profonde, essentielle à toute religion authentiqu

Prendre le temps de profiter de la création

Nous parlons de la dîme, la partie que Dieu demande de nos ressources, mais qu’en est-il du temps que Dieu nous demande de lui accorder? Aux Israélites, Dieu a demandé un jour sur sept, une proportion plus grande que celle qu’il exigeait de leurs possessions matérielles. Combien de personnes dans l’Eglise aujourd’hui donnent réellement à Dieu un jour sur sept? C’est l’une des raisons pour lesquelles il y a tellement de dépressions nerveuses, il y a des personnes frustrées, frénétiques et si occupées qu’elles n’arrivent jamais à terminer une tâche. Dieu a été le premier à se reposer. Il a travaillé, puis s’est reposé. Un arabe palestinien de mes amis, propriétaire de nombreux restaurants m’a dit un jour: «Dieu n’a pas travaillé parce qu’il avait une famille à nourrir, et il ne s’est pas reposé parce qu’il était fatigué. Cela se situait à un niveau bien supérieur. Dieu a travaillé parce qu’il est créateur.» Dieu s’est reposé, je pense, parce qu’il voulait profiter de ce qu’il avait créé.

Croire et entrer

«Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela , quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n'entreront pas dans mon repos!»   (Hébreux 4:3–5) Dans ce passage,  «cru»  est au passé;  «entrons»  est au présent. Avant de pouvoir entrer dans le repos de Dieu, nous devons d’abord avoir cru. Ce n’est pas que nous devions croire de nouveau, croire est une chose qui se fait une fois pour toutes. Nous avons pris une décision, et sur cette base, nous pouvons entrer dans le repos. Ceux qui doivent continuellement décider de croire de nouveau, ne sont pas qualifiés pour entrer dans ce repos. Seuls ceux qui ont cru y entrent. Pour continuer sur ce thème du repos, tournons-nous un instant vers l’Ancien Testament. Genèse 2:2 relate: « Dieu a

Avancer, animer d'une crainte salutaire

La première déclaration à l’impératif dans le livre des Hébreux est la suivante: «Craignons donc» (Hébreux 4:1). Cela vous surprend-il ou vous offense-t-il? La plupart des chrétiens ignorent la crainte. Les gens à qui je dois d’être venu au Seigneur étaient un gentil couple qui vivait dans le Yorkshire, en Angleterre. Lorsque nous leur avons rendu visite après la Deuxième Guerre mondiale, ils n’allaient pas bien spirituellement. L’homme pensait que la crainte ne faisait pas partie de la vie chrétienne. J’ai insisté sur le fait que cela dépendait du type de crainte dont il était question. Dans le Psaume 19 il est dit,  «La crainte de l'Éternel est pure, elle subsiste à toujours»  (verset 9). Ce genre de crainte ne part jamais. Cet homme avait décidé de ne pas faire usage de la médecine, une attitude qui en soi est empreinte d’arrogance. J’ai fait le lien avec l’attitude qui consiste à rejeter toutes sortes de crainte. Fait tragique, il a développé un diabète et ses jambes ont dû êtr

Une attitude d'adoration

Craignons de manquer l’occasion d’entrer dans le repos de Christ. Nous pouvons réfléchir aux questions suivantes en méditant l’appel à entrer dans le repos de Dieu: Faisons-nous le meilleur usage de notre temps? Savons-nous vraiment ce que signifie se reposer? Sommes-nous capables de nous discipliner à stopper nos activités, même mentales? Pouvons-nous nous étendre et cesser de penser à ce que nous devrions faire? Dieu se préoccupe plus de notre caractère que de nos réussites. Les réussites sont importantes seulement dans le domaine temporel, mais le caractère est éternel. Il détermine ce que nous serons dans l’éternité. Esaïe a eu une vision des cieux et des glorieuses créatures qui entourent le trône de Dieu. (Lire Esaïe 6.) L’adoration était conduite dans les cieux par des créatures appelées des séraphins (en Hébreux,  seraph ),Un terme directement lié à celui de  feu.  Ces créatures ardentes entouraient le trône de Dieu en criant jour et nuit:  «Saint, saint, saint est l'Éterne

La paix et la prospérité

Je prie quotidiennement pour la paix de Jérusalem et celle d’Israël. Je crois que lorsque la Bible dit: «Demandez la paix de Jérusalem» (Psaume 122:6), elle nous intime également de prier pour la paix dans le corps de Christ. Nous n’avons pas à juger d’autres chrétiens, nous devons prier pour eux. Le Psaume 122:7 dit,  «Que la paix soit dans tes murs, et la tranquillité dans tes palais!»  Je crois que ce verset illustre l’ordonnancement divin: c’est lorsque nous aurons la paix que nous aurons la prospérité. Si la guerre nous divise, nous retournant l’un contre l’autre dans un discrédit mutuel, nous ne connaîtrons pas la prospérité. D’abord la paix, ensuite la prospérité. Le verset 8 dit:  «A cause de mes frères et de mes amis, je désire la paix dans ton sein’» Je voudrais rajouter encore un principe de base. Nous devons fuir la tendance à devenir égocentrique. L’égocentrisme est la prison du diable. Plus le diable arrivera à vous centrer sur vous-mêmes, plus il vous aura à sa merci J’a

L'Eternel qui te guérit

Juste après que Dieu ait sorti Israël d’Egypte et que les Israélites soient devenus son peuple racheté et allié, la première révélation particulière qu’il leur a donnée sur lui-même c’est qu’il est celui qui guérit. Cet attribut est cité en Exode  15:26 , où l’Eternel dit à Israël, «car je suis l'Éternel, qui te guérit» . L’expression  «qui te guérit»  signifie en Hébreu moderne «ton médecin.» Le terme utilisé en Exode  15:26  est précisément le même que le terme moderne pour  médecin . La signification n’a pas changé en trois mille ans d’histoire de la langue hébraïque. Ce que le Seigneur disait avec force c’est: «Je suis ton médecin.» Il y a deux choses qui ne changent pas: le nom de l’Eternel et son alliance. La position de l’Eternel et sa fonction en tant que guérisseur de son peuple est liée à son nom et à son alliance. En d’autres termes, elle ne change jamais. Plusieurs siècles plus tard, lorsque Jésus est venu à Israël en tant que sauveur et rédempteur, accomplissant ainsi

Des paroles de consolation

Comment nous aligner sur les plans de l’Eternel pour Israël? J’aimerais suggérer une façon simple de le faire. En Esaïe 40:1–2, Dieu dit: «‘ Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée, qu'elle a reçu de la main de l'Éternel Au double de tous ses péchés .’» J’ai analysé ce verset et à mon sens, lorsqu’il est dit  «Consolez mon peuple»  il s’agit du peuple juif ,  parce que Jérusalem est citée immédiatement après. Le peuple juif ne peut pas être consolé séparément de Jérusalem. Son cœur est directement lié à la ville de Jérusalem. Donc, si j’ai raison, et que  «mon peuple»  est le peuple juif, à qui s’adressent donc ces paroles? Elles sont adressées à un pluriel (en hébreu) à quelqu’un à qui l’on pourrait dire  «consolez mon peuple.»  Elles doivent s’adresser à des gens qui acceptent le Dieu de la Bible et l’autorité de sa Parole. De qui pourrait-il bien s’agir? De vous et de moi

Rappeler au souvenir du Seigneur

Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. En Esaïe 62, Dieu nous invite à une prière intense et persévérante pour Jérusalem en particulier: «Sur tes murs, Jérusalem, j'ai placé des gardes; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Éternel, point de repos pour vous! Et ne lui laissez aucune relâche, Jusqu'à ce qu'il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre.» (Esaïe 62:6–7) Dans le Nouveau Testament, Jésus raconte cette parabole du juge inique qu’une veuve sollicitait incessamment. Jésus conclut en posant cette question:  «Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard?»  (Luc 18:7). Ces deux passages indiquent que certains sujets sont si importants et si urgents qu’ils exigent que nous priions non seulement le jour, mais aussi la nuit. Le rétablissement de Jérusalem est l’un de ces sujets. Le prophète Esaïe décrit également ces  «gardes»  comme ce

Le rétablissement du peuple de Dieu

Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. L’appel à la prière pour Jérusalem est adressé à toute personne admettant que la Bible fait autorité en tant que parole de Dieu. Dieu demande à tout son peuple, parmi toutes les nations et dans tous les milieux, de se sentir concerné par la paix d’une ville particulière: Jérusalem. Il y a une raison pratique à cela. Le point culminant du dessein de Dieu pour ce siècle sera l’établissement de son royaume. Chaque fois que nous prions ces paroles familières:«Que ton règne vienne» nous nous alignons sur ce but. (Voir par exemple, Matthieu 6:10.) N’oublions pas, cependant, que la prière continue:  «que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel»  (verset  6:10 ). C’est sur terre que le royaume de Dieu doit être établi. Ce royaume est invisible aux yeux des hommes, mais il n’est ni vague ni nébuleux. Il se réalisera à terme de manière tangible et temporelle. La capitale et le centre du royaume de Dieu sur terre sera la vil

Rechercher le bien d'israël dans la prière

Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. La Bible nous exhorte à rechercher le bien d’Israël à travers nos prières. Pour prier efficacement dans cette direction, nous devons sonder les Écritures pour trouver les desseins de Dieu pour Israël et Jérusalem. Puis, nous devons nous mettre à prier de manière intelligente et méthodique pour l’aboutissement et l’accomplissement de ces desseins. Au cours de cette étude scripturaire, nous découvrirons qu’au final, il a été décrété que la justice et la paix couleront de Jérusalem vers les nations de la terre. Ainsi, le bien-être de chaque nation est englobé dans cette prière pour Jérusalem et dépend de son accomplissement. Daniel, qui priait trois fois par jour devant sa fenêtre ouverte dans la direction de Jérusalem, nous donne un exemple biblique et stimulateur de ce genre de prière. La prière de Daniel a dérangé satan et menacé son royaume à tel point qu’il s’est servi de la jalousie d’hommes mauvais pour amener un chang

Prier pour la paix de Jérusalem

Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. En Genèse 12:2–3, nous lisons la promesse originelle de Dieu à Abraham lorsqu’il lui a demandé de quitter Ur en Chaldée et de partir pour un autre pays: «Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.» Le peuple juif représente l’archétype par rapport auquel toutes les autres nations seront jugées. Les Ecritures nous donnent un avertissement à ce sujet: « Qu'ils soient confondus et qu'ils reculent, tous ceux qui haïssent Sion!»  (Psaume 129:5). Toute nation qui s’oppose au dessein de Dieu de rétablir Sion sera confondue et devra reculer. Les nations détermineront leur destinée par la façon dont elles agiront envers le rétablissement du peuple de Dieu. Dans le psaume122:6, nous trouvons une magnifique promesse familière

Places sur l'autel

Mon Père m’a formé. En Romains 12:1, Paul nous conseille de sacrifier nos corps pendant qu’ils sont encore en vie:  «Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable». Si vous offrez votre corps comme un sacrifice vivant à Dieu, vous n’en réclamerez plus la propriété. Vous ne déciderez plus où votre corps ira ni ce qu’il fera. Vous ne déciderez plus ce que vous mangerez ni ce que vous porterez. Vous avez renoncé au droit de prendre de telles décisions. A partir de maintenant, votre corps ne vous appartient plus, il appartient à Dieu. Vous le lui avez sacrifié, vivant, sur son autel. Toute chose placée sur l’autel de Dieu lui appartient à partir de ce moment. Elle n’appartient plus à la personne qui l’a donnée. C’est ce que Dieu désire: que nous sacrifiions notre corps, tout comme Jésus a sacrifié le sien. La différence, c’est que Jésus a sacrifié son corps par

Offrir nos membres

Mon Père m’a formé. Continuons à réfléchir au dessein de Dieu pour le corps humain. Nos membres physiques sont censés devenir des esclaves ou des instruments de justice. Tout d’abord, le Saint-Esprit prend possession de sa demeure, ensuite, nos corps deviennent ses instruments. «Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.»       (Romains  6:19 ) Le programme de Dieu pour nos membres est que nous les lui offrions en tant qu’esclaves, prêts à faire sa volonté quelle qu’elle soit. Romains  6:13  nous dit d’offrir nos membres  «comme des instruments de justice».  Lorsque nous les lui offrons sans réserve, Dieu sanctifie nos corps et ils deviennent un temple digne du Saint-Esprit. Lorsque nos membres lui sont soumis sans réserve, comme des es