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Affichage des articles du juillet, 2017

Rendre grâce à Dieu

Montrons de la gratitude. La reconnaissance est un commandement formel des Ecritures, si nous ne sommes pas reconnaissants, nous sommes désobéissants. (Lire 1 Thessaloniciens 5:18). Ainsi que pour la plupart des attitudes importantes de la vie chrétienne, la reconnaissance découle de la volonté et non des émotions. Nous n’avons pas besoin de nous sentir reconnaissants pour l’être. Ceux qui ont des enfants leur apprennent à dire «merci.» En Grande Bretagne, on s’attend à ce que les enfants disent «merci» avant même de recevoir quelque chose. C’est simplement une question de bonnes manières. Dieu agit souvent envers nous de cette façon, en nous demandant de dire «merci» avant de recevoir effectivement quelque chose. Il arrive souvent que nous ne recevions rien, si nous attendons d’abord de recevoir. «Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; in

La nécessité de la gratitude

Montrons de la gratitude. Observons un peu la situation mondiale actuelle. Nous sommes conscients qu’un bouleversement s’approche (Lire Hébreux  12:26 –27.) Puis, observons dans quelle mesure le naturel de l’homme, ses mœurs et sa conception de la normalité se désintègrent. Paul dit: «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.» (2 Timothée 3:1–5) Ceci représente une liste terrible de tares morales et de dégradations de la personnalité qui marqueront le déclin de notre ère. Je suis sûr que si vous relisez la liste, vous vous rendrez compte que la plupart de ces altér

La libération engendrée par les actions de grâce

Montrons de la gratitude. La reconnaissance, ou la gratitude, est la réaction appropriée à ce que Dieu a fait, et fait toujours, pour nous. C’est une chose que nous devons à Dieu, une chose que nous devons payer de retour. Mais l’expression de notre appréciation agit également dans notre propre esprit d’une manière unique et incomparable. Je l’exprimerai de cette façon: la reconnaissance libère notre esprit pour rendre une louange et un service agréables. C’est pourquoi l’auteur d’Hébreux dit: «Montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte,» (Hébreux  12:28 ). Sans la gratitude, notre service envers Dieu ne sera pas agréable. C’est cette «attitude de gratitude» qui rend notre service agréable et qui libère notre esprit. Une personne ingrate est liée à elle-même. Elle est centrée sur elle-même. Elle ne peut pas connaître de véritable libération. Mais la gratitude libère notre esprit. «Rendez grâces en toutes choses, car c'

La réaction appropriée

Montrons de la gratitude. Nous devons observer le contexte de cette exhortation à la reconnaissance. Lorsque nous la lisons dans l’épître aux Hébreux, nous y trouvons l’avertissement ci-dessous, plutôt solennel. L’auteur fait un parallèle avec un passage de l’Ancien Testament, lorsque Dieu parle au peuple d’Israël à travers Moïse: «Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.» (Hébreux  12:25 –27) La reconnaissance est la juste réaction par rapport aux privilèges et

S’arrêter pour dire «merci»

Montrons de la gratitude. Certaines personnes sont authentiquement reconnaissantes envers Dieu mais ne prennent jamais le temps de le lui dire. Quel serait notre sentiment si nos enfants ne nous remerciaient jamais pour tout ce que nous faisons pour eux? Que ressentirions-nous s’ils ne disaient jamais «merci» ou ne démontraient jamais leur gratitude, s’ils ne faisaient qu’accepter tout ce que nous avons fait pour eux comme un dû, en considérant les choses comme acquises? Malheureusement, c’est ainsi qu’agissent beaucoup d’enfants de Dieu envers lui, et ce n’est pas agréable pour lui. Il nous est demandé d’apprécier ce que Dieu fait pour nous et de prendre le temps de lui exprimer notre appréciation. L’un de mes versets favoris se trouve en Proverbes: «Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers» (Proverbes 3:6). J’ai appris par expérience que si je prends le temps de reconnaître Dieu à chaque étape de ma vie, je peux m’en remettre à lui pour continuer de diriger mes

La grâce et la gratitude

Montrons de la gratitude. Le dixième impératif de l’épître aux Hébreux se trouve presque à la fin du chapitre 12: «C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant.» (Hébreux  12:28 –29) Là où la traduction ci-dessus dit: «montrons notre reconnaissance,» une autre version l’exprime ainsi: «montrons de la grâce» (et il est important que nous comprenions la connexion entre la grâce et la reconnaissance.) Cette dernière est une traduction littérale (l’expression «montrer de la grâce» est communément utilisée en grec pour exprimer l’acte de remercier). Cela fait ressortir une association d’idées entre la grâce et les remerciements (Ndt: en français, les actions de grâce). Cette connexion se retrouve également dans plusieurs langues romanes modernes, par exemple, en français, on dit «Grâce à Dieu,» ce qui signifie «Merci à Dieu»; en italie

Jusqu’à la fin

Courons avec persévérance. L’un des thèmes récurrents de l’épître aux Hébreux est le danger encouru lorsque l’on revient sur sa profession de foi. Hébreux contient cinq passages différents qui nous avertissent du danger de rétrograder. Il s’agit-là de paroles parmi les plus solennelles de la Bible. Pour cette raison, l’un des termes clés, souligné dans Hébreux, est celui que nous étudions en ce moment: la persévérance. «Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.» (Hébreux  6:11–12 ) La foi et la persévérance. Certaines personnes vous diront que la foi est la seule chose nécessaire pour revendiquer les promesses de Dieu. Mais ce n’est pas vrai. Il vous faut de la foi et de la persévérance. Les deux sont nécessaires. Comme le dit l’auteur d’Hébreux à la suite: «N'abandonnez donc pas votre assu

Le processus de la persévérance

Courons avec persévérance. Examinons de plus près quelques principes simples qui nous aideront à cultiver la persévérance, lisons d’abord ce que Paul écrit en Romains 5:1–2: «Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.» Nous nous réjouissons à cause de ce l’avenir nous réserve. Paul continue en disant que non seulement nous nous réjouissons à l’aube de l’avenir, mais également dans ce que nous offre le présent: «Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.» (versets 3–4). Là où le terme «se glorifier,» est utilisé au verset 3, le grec original signifie «se réjouir, se prévaloir, ou exulter.» Nous devrions exulter dans la tribu

Une course longue et opiniâtre

Courons avec persévérance. Lorsqu’il est dit en Hébreux 12:1 «rejetons tout fardeau,» nous devons associer ces termes à la course. Le coureur vide ses poches et porte les vêtements les plus légers et confortables que possible, il ne se charge pas d’une once de surpoids. Certaines choses ne sont pas exactement des péchés mais représentent tout de même des poids qui nous accablent et nous retiennent. Ils épuisent nos forces ou sollicitent trop de notre temps et de notre attention. N’oubliez pas qu’il ne s’agit pas d’un sprint, c’est une course longue et opiniâtre. Le trait de caractère principal requis est la persévérance. Nombreux sont ceux qui commencent leur vie chrétienne comme s’il s’agissait d’un sprint. Quelques instants plus tard, ils sont pantelants et à la traîne, ils sont finis alors qu’ils viennent à peine de commencer. Ecclésiastes  9:11  souligne judicieusement: «la course n'est point aux agiles ni la guerre aux vaillants.» La suite énonce le témoignage d’un champion, l

Cultiver la persévérance

Courons avec persévérance. Cette phrase indique qu’il faut remplir une autre condition pour être victorieux dans cette course, telle que citée en Hébreux 12:1: «la persévérance.» C’est une qualité essentielle pour notre caractère en tant que chrétiens, si nous voulons réussir et nous accomplir spirituellement. Nous devons cultiver la persévérance. Quel est le contraire de la persévérance? Je dirais qu’il s’agit d’abandonner ou de laisser tomber. Les chrétiens ne peuvent pas se permettre d’être de ceux qui abandonnent. Lorsque Dieu nous enjoint de faire quelque chose, nous devons envisager de l’accomplir et mettre tout en œuvre pour ce but. La maîtrise de soi et la persévérance sont intimement liées. Sans cette maîtrise nous n’arriverons pas à persévérer. Nous devons dominer nos faiblesses, sinon, à chaque fois que notre persévérance sera testée, nos faiblesses (qu’elles soient émotionnelles, psychologiques ou physiques) nous feront tomber, et nous baisserons les bras au moment même où

La condition de la maîtrise de soi

Courons avec persévérance. Une autre des conditions pour remporter la course c’es la maîtrise de soi, et elle est illustrée par les paroles de Paul, en 1 Corinthiens  9:24 –25, qui compare la vie chrétienne à une compétition athlétique. Le parallèle est excellent et nous parle toujours aujourd’hui, parce que nous assistons souvent à des compétitions sportives, que ce soit en personne ou par l’intermédiaire de la télévision. Le principe en lui-même est toujours applicable. «Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter.» (1 Corinthiens  9:24 ) Voilà l’objectif. Puis, Paul en consigne la condition. «Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.» (verset 25) Si nous voulons remporter la course, si nous voulons remporter le prix, nous devons remplir la condition de l

Une course triomphante

Courons avec persévérance. Le neuvième «faisons» de l’épître aux Hébreux se situe dans le premier verset du chapitre 12: «Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.» (Hébreux 12:1) Dans cette traduction, ce seul verset contient deux «faisons», ce qui est parfaitement légitime. Cependant, il se trouve que la première partie de la phrase, «rejetons tout fardeau,» ne se trouve pas sous cette forme dans le grec original. Il s’agirait plutôt d’un participe présent suivi d’un impératif qui se lirait comme suit: «En rejetant tout fardeau, courons avec persévérance.» Le réel impératif du verset ci-dessus, sur lequel nous devons nous concentrer est celui-ci «courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.» Ici, ainsi que dans d’autres parties du Nouveau Testament, la vie chrétienne est comparée à une c

En bonne compagnie

Veillons les uns sur les autres. La communion avec Dieu et avec nos frères et sœurs chrétiens entraîne une conséquence d’apparence négative: nous ne pouvons plus avoir le même genre de relations avec les non chrétiens. «Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.» (2 Corinthiens  6:14–16 ) La séparation d’avec les non-croyants dont parle Paul n’est pas essentiellement physique. Nous pouvons côtoyer des non-croyants tous les jours, à la maison, au travail ou dans d’autres activités de la vie quotidienne. Dans de telles situations, not

Provoquer—de la bonne façon

Veillons les uns sur les autres. La version Darby traduit Hébreux  10:24  de cette façon: «et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes oeuvres». Cette version emploie le terme exciter, un terme fort, à la connotation souvent négative. Je pense que cet usage est délibéré et a pour but de nous pousser à réfléchir. Qu’est ce qu’on peut habituellement exciter chez les autres? La colère ou la jalousie. Mais ici, nous devons exciter «l’amour et les bonnes œuvres.» Le terme grec traduit par «exciter» est le même duquel est dérivé le mot français paroxysme. Savez-vous ce qu’est un paroxysme? C’est un accès émotionnel tout à fait incontrôlé, comme la colère ou le rire. Même si le mot exciter (nous pouvons aussi dire ‘provoquer’) suggère souvent une chose mauvaise, dans ce contexte il est détourné dans le bon sens, car nous devons exciter l’amour et les bonnes œuvres les uns chez les autres. Et, permettez-moi de souligner que chez certaines personnes il faut provoqu

Considérer Jésus en premier

Veillons les uns sur les autres. Le passage citant le huitième «faisons» dit, dans le grec original, «considérons les uns les autres» (Hébreux  10:24 ). Mais je voudrais revenir à Hébreux 3:1, où le mot, «considérer,» est aussi utilisé. Nous lisons: «considérez l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons». Si nous considérons Jésus, nous finirons par nous considérer les uns les autres. Mais il est important d’agir dans cet ordre. Nous considérons d’abord Jésus, puis nous nous considérons les uns les autres. La différence est énorme si vous êtes considérés en tant que personne ou en tant que personne en Christ. Je me souviens d’un incident qui est arrivé lorsque j’étais principal d’une école de formation de professeurs en Afrique de l’Est. Chaque poste vacant nous permettant d’accepter un étudiant suscitait au moins une dizaine de candidats acceptables. Une jeune fille a parcouru pieds nus une quarantaine de kilométrés juste pour obtenir un entretien. Vous n

Un talent acquis

Veillons les uns sur les autres. Servir est un talent que nous devons acquérir. Il n’est pas simplement inné et en tous cas nous n’y avons aucune propension par nature. Par exemple, un serveur de restaurant est une personne qui, dans un certain sens, est appelée à servir. Mais un serveur se doit d’être formé. J’ai un ami, ancien serveur, qui un jour m’a expliqué ce qu’impliquait le fait d’être bon dans sa profession. Après avoir compris le processus de formation, j’ai réalisé que tout cela n’allait pas de soi, servir est un talent qui s’acquiert. Nous devons observer les autres afin de trouver ce qui pourrait produire une bonne réaction et non pas une mauvaise. Nous devons les observer dans le but de susciter en eux l’amour et les bonnes œuvres, et non pas l’opposé. Servir requiert de la pratique, de la formation et de la discipline. Servir exige aussi un bon environnement. Après avoir dit, «Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres» (Hébreux

Descendre du trône

Veillons les uns sur les autres. En relation avec le fait de désirer nous servir les uns les autres, je voudrais lire un autre passage de l’apôtre Paul, qu’il adresse aux chrétiens de Corinthe. Par sa culture, Paul était un Juif orthodoxe d’observance stricte. Il était Pharisien et il était qualifié pour être rabbin. Sa notion de la justice l’avait amené à se séparer des autres gens et même à les considérer comme inférieurs ou à les mépriser. Cependant, lorsqu’il a rencontré Jésus, sa nature a subi la plus merveilleuse des transformations. N’oubliez pas que les habitants de Corinthe étaient essentiellement des rebuts de l’humanité. Dans son épître, Paul dit que parmi eux se trouvaient d’anciens homosexuels, des prostituées, des alcooliques et de grossiers personnages. Ils n’étaient pas précisément des gens de la meilleure engeance. Corinthe était l’un des ports maritimes principaux de l’ancien monde et comme nombre de ports maritimes, la ville était remplie de ces sortes de gens. Pourt

Se démunir soi-même

Veillons les uns sur les autres. En Philippiens 2, Paul dit que nous devons suivre l’exemple de Jésus. Je dis toujours que notre disposition d’esprit détermine notre démarche, et que cette démarche produit un fruit déterminé. Voici la disposition d’esprit que nous devons cultiver: «Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur,» (Philippiens 2:5–7). Le mot grec traduit par «serviteur» signifie littéralement «esclave.» Nous voyons donc que Jésus, qui était le Seigneur de l’univers, s’est démuni lui-même et est volontairement devenu un serviteur, un esclave. Nous devons imiter cette attitude. Paul dresse un magnifique parallèle dans un passage de Galates: «Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la

Tirer le Meilleur

Veillons les uns sur les autres. «Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.» (Hébreux  10:24 –25) Nous allons maintenant nous attaquer au huitième «faisons» de l’épître aux Hébreux, que l’on trouve dans le passage ci-dessus. Certaines traductions (Ndt: en anglais) disent: «Veillons à nous stimuler les uns les autres.» Mais l’ordre est inversé dans le grec original où il est dit: «veillons les uns sur les autres, pour nous stimuler à exercer l’amour et les bonnes œuvres.» Cette façon de traduire introduit la résolution de cette semaine de veiller sur les autres. Nous devrions tous avoir de la considération les uns pour les autres, en cherchant toujours à tirer le meilleur de chacun. Beaucoup de gens aujourd’hui sont enfermés dans des prisons d’égocentrisme. Ils

La foi/le présent–l’espérance/l’avenir

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. En Hébreux 11, nous trouvons la définition de la foi (le seul terme défini explicitement dans la Bible.) «Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas» (Hébreux 11:1). Nous voyons ici une corrélation entre la foi et l’espérance La foi, c’est ici et maintenant, l’espérance est pour l’avenir. La foi est une chose matérielle, une chose si réelle qu’elle est appelée une assurance ( anglais : ‘substance’). Elle est dans nos cœurs. Sur la base de la foi, nous pouvons avoir une espérance légitime en l’avenir. Mais l’espérance qui n’est pas basée sur une foi légitime n’est qu’une pensée produite par nos désirs. «Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parv

Une foi infaillible

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. Nous devons insister sur l’importance vitale de la foi. Voici ce qu’a dit Jésus à Pierre: «Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point» (Luc  22:32 ). La foi est la condition fondamentale pour appartenir à Dieu et être un fils d’Abraham, qui est «le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis» (Romains  4:12 ). Abraham est plus qu’un simple personnage, il est un modèle. Il est allé de l’avant, il est sorti des sentiers battus et a suivi certaines étapes. Si nous voulons être ses véritables descendants, nous devons suivre le même chemin et marcher sur ses traces. Examinons les cinq étapes de la foi d’Abraham: (1) Il a accepté la promesse de Dieu par la foi seule, sans aucune preuve tangible; (2) Il a reconnu qu’il était incapable de produire des résultats par lui-même; (3) Il s’est concentré

La bataille pour la promesse

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. A chaque occasion où j’ai dirigé un service de guérison, j’ai demandé aux gens de prononcer la confession ci-dessus, parce qu’elle les qualifiait pour la guérison. Laissez-moi vous expliquer. Si vous avez un problème de reins, vous confesserez: «Jésus lui-même a pris mes infirmités et porté mes maladies, par ses meurtrissures je suis guéri.» Après cela, si vous avez toujours votre problème de reins, que faites-vous? Vous vous accrochez fermement à ce que vous avez confessé. Vous avez toujours le problème de reins ? Accrochez vous fermement à ce que vous avez confessé. C’est un combat. Croyez-moi, je sais d’expérience que se frayer un chemin dans la guérison peut relever d’un intense combat. L’auteur d’Hébreux dit aux chrétiens hébreux: «Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché» (Hébreux 12:4). Nous sommes habitués à l’idée de devoir combattre le péché, mais parfois, nous oublions

Une conviction absolue

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. En connexion avec ce principe de faire la bonne confession et de la retenir sans chanceler, je voudrais examiner l’exemple d’Abraham, tel que Paul l’a décrit. Abraham est l’un des meilleurs exemples d’une personne qui a tenu ferme sans chanceler. Comme l’écrit Paul: «Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.» (Romains  4:19 ) Le réel affronte les faits. Toute volonté de ne pas tenir compte des faits n’est pas réellement de la foi. Abraham n’a pas tenté de s’illusionner, il n’a rien pris pour différent de ce qu’il était. A travers ses sens, il a perçu l’inutilité de son corps, tout comme celle du ventre de son épouse, Sarah. Mais il ne s’est pas contenté de se fier à ses sens. Paul continue: «Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié p

Un royaume qui ne change pas

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. La foi et la vue sont déconnectées. L’homme naturel marche par la vue, en se fiant à ses sens et en ne croyant que les informations que ceux-ci lui transmettent. Mais dans la vie chrétienne, la vie spirituelle, nous ne devrions pas nous fier à nos sens. 2 Corinthiens 5:7 nous dit, «car nous marchons par la foi et non par la vue.» Nous ne marchons pas en suivant nos sens, mais la foi. La foi concerne le royaume invisible, éternel qui ne change jamais. Le monde des sens est toujours changeant, il est temporaire, instable, inconstant et imprévisible. Par la foi, nous sommes reliés à un monde différent, un monde de réalités et de vérités éternelles. C’est lorsque nous nous connectons à ce monde par la foi, que nous retenons fermement notre confession. Notre manière de répondre aux pressions que Dieu permet dans nos vies détermine si nous nous appuyons sur nos sens ou sur la foi. Si nous modifions notre profession de foi à

L’importance de l’espérance

Retenons fermement la profession de notre espérance sans chanceler. La plupart des chrétiens ont entendu beaucoup de prédications sur la foi et l’amour, mais il est fréquent qu’en comparaison, ils en aient entendu très peu sur l’espérance. C’était mon cas il y a plusieurs années, alors que j’avais désespérément besoin de l’aide de Dieu. J’avais entendu beaucoup de messages sur la foi et quelques uns sur l’amour, mais ce dont j’avais besoin dans cette situation particulière, c’était d’espérance, et le Saint-Esprit a dû me pousser directement à consulter la Parole parce que je n’avais jamais entendu une prédication sur l’espérance. C’est de cette façon que le Saint-Esprit a répondu à mon besoin. C’est pour cette raison que je me préoccupe particulièrement du fait que les gens comprennent l’importance de l’espérance. Je voudrais que vous saisissiez vraiment ce qu’elle représente, son importance et comment s’en emparer. L’espérance est nécessaire si nous voulons entretenir à la fois l’amou

Le sang de vie de Jésus

Approchons-nous du sanctuaire. Lorsque le sacrificateur entrait dans le sanctuaire avec l’encensoir et le sang, il devait asperger ce dernier sept fois au-dessus du siège de la miséricorde, ce qui représentait une image de l’expiation, et sept fois devant ce même siège. L’ordonnance de Dieu était absolument spécifique, non pas six ou huit fois, mais sept. Puis, en Esaïe nous trouvons une image prophétique des souffrances de Jésus, l’image la plus criante de ses souffrances pour nos péchés de tout l’Ancien Testament. «C’est pourquoi je lui assignerai une part avec les grands, et il partagera le butin avec les forts, parce qu’il aura livré son âme à la mort,» (Esaïe 53:12, Darby) Il est important pour nous de comprendre que le mot en Esaïe, traduit par  «âme»  est le même que celui qui apparaît en Lévitiques  17:11 :  «L’âme de la chair  est dans le sang.»  Lorsque Jésus a expié nos péchés, il a déversé son âme à travers son sang. Son sang est le sang le plus précieux de tout l’univers,

La vie dans le sang

Approchons-nous du sanctuaire Dans l’Ancien Testament, le livre des Lévitiques contient les ordonnances liées au sacerdoce des prêtres d’Aaron en Israël. L’Eternel dit:  «Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation» (Lévitiques 17:11). C’est une déclaration prophétique d’une immense portée qui s’est accomplie quatorze siècles plus tard en Jésus. Le mot traduit par  vie  est le mot hébreu pour âme ( nephesh ). Ce n’est pas seulement la vie d’un être humain qui se trouve dans le sang, mais aussi son âme. Nous savons tous que lorsque le sang cesse de circuler, c’est que la vie est partie. Dans un certain sens, la vie dépend du sang. Dans le chapitre précédent des Lévitiques, dans les ordonnances pour le jour de l’expiation, Moïse a dit à son frère Aaron, le souverain sacrificateur, qu’il pouvait aller une fois par an dans le sanctuaire,

Sept fois

Approchons-nous du sanctuaire. L’Ancien Testament préfigure la manière dont Jésus devait payer le prix et rendre ainsi le dernier sacrifice. Cette préfiguration trouve son ordonnance dans le jour de l’expiation, décrit dans le détail en Lévitiques 16. Le souverain sacrificateur devait se rendre une fois par an dans le sanctuaire, le Saint de Saints. Il devait se munir de deux choses : un encensoir dégageant un nuage aromatique qui le couvrait lui ainsi que le siège de la miséricorde, et du sang du sacrifice, offert pour lui-même. Se rendant donc dans le sanctuaire, il devait asperger le sang sept fois entre le second voile, par lequel il entrait, et le côté face (ou est) du siège de la miséricorde lui-même. Ainsi donc, il y avait une aspersion initiale du sang par sept fois. Je pense qu’il s’agit de la préfiguration prophétique exacte de la manière dont Jésus allait devoir asperger son propre sang sur le chemin de la croix, ainsi que sur la croix en elle-même. Le nombre sept indique un