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Affichage des articles du avril, 2020

Jusqu'à la fin

L’un des thèmes récurrents de l’épître aux Hébreux est le danger encouru lorsque l’on revient sur sa profession de foi. Hébreux contient cinq passages différents qui nous avertissent du danger de rétrograder. Il s’agit-là de paroles parmi les plus solennelles de la Bible. Pour cette raison, l’un des termes clés, souligné dans Hébreux, est celui que nous étudions en ce moment : la persévérance. «Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.»  (Hébreux 6:11–12) La foi et la persévérance. Certaines personnes vous diront que la foi est la seule chose nécessaire pour revendiquer les promesses de Dieu. Mais ce n’est pas vrai. Il vous faut de la foi et de la persévérance. Les deux sont nécessaires. Comme le dit l’auteur d’Hébreux à la suite :  «N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est

La grâce et la gratitude

Le dixième impératif de l’épître aux Hébreux se trouve presque à la fin du chapitre 12 : «C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant.»  (Hébreux 12:28–29) Là où la traduction ci-dessus dit : «montrons notre reconnaissance», une autre version l’exprime ainsi : «montrons de la grâce» (et il est important que nous comprenions la connexion entre la grâce et la reconnaissance). Cette dernière est une traduction littérale (l’expression «montrer de la grâce» est communément utilisée en grec pour exprimer l’acte de remercier). Cela fait ressortir une association d’idées entre la grâce et les remerciements (Ndt: en français, les actions de grâce). Cette connexion se retrouve également dans plusieurs langues romanes modernes, par exemple, en français, on dit «Grâce à Dieu», ce qui signifie «Merci à Dieu» ; en italien, c’est «grazie», et en

S'arrêter pour dire «merci»

Certaines personnes sont authentiquement reconnaissantes envers Dieu mais ne prennent jamais le temps de le lui dire. Quel serait notre sentiment si nos enfants ne nous remerciaient jamais pour tout ce que nous faisons pour eux ? Que ressentirions-nous s’ils ne disaient jamais «merci» ou ne démontraient jamais leur gratitude, s’ils ne faisaient qu’accepter tout ce que nous avons fait pour eux comme un dû, en considérant les choses comme acquises ? Malheureusement, c’est ainsi qu’agissent beaucoup d’enfants de Dieu envers lui, et ce n’est pas agréable pour lui. Il nous est demandé d’apprécier ce que Dieu fait pour nous et de prendre le temps de lui exprimer notre appréciation. L’un de mes versets favoris se trouve en Proverbes :  «Reconnais-le [Dieu] dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers»  (Proverbes 3:6). J’ai appris par expérience que si je prends le temps de reconnaître Dieu à chaque étape de ma vie, je peux m’en remettre à lui pour continuer de diriger mes pas. Vous

La réaction appropriée

Nous devons observer le contexte de cette exhortation à la reconnaissance. Lorsque nous la lisons dans l’épître aux Hébreux, nous y trouvons l’avertissement ci-dessous, plutôt solennel. L’auteur fait un parallèle avec un passage de l’Ancien Testament, lorsque Dieu parle au peuple d’Israël à travers Moïse : «Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle ; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse : Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.»  (Hébreux 12:25–27) La reconnaissance est la juste réaction par rapport aux privilèges et aux bienfaits que no

La libération engendrée par les actions de grâce

La reconnaissance, ou la gratitude, est la réaction appropriée à ce que Dieu a fait, et fait toujours, pour nous. C’est une chose que nous devons à Dieu, une chose que nous devons payer de retour. Mais l’expression de notre appréciation agit également dans notre propre esprit d’une manière unique et incomparable. Je l’exprimerai de cette façon: la reconnaissance libère notre esprit pour rendre une louange et un service agréables. C’est pourquoi l’auteur d’Hébreux dit :  «Montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte»  (Hébreux 12:28). Sans la gratitude, notre service envers Dieu ne sera pas agréable. C’est cette «attitude de gratitude» qui rend notre service agréable et qui libère notre esprit. Une personne ingrate est liée à elle-même. Elle est centrée sur elle-même. Elle ne peut pas connaître de véritable libération. Mais la gratitude libère notre esprit. «Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la vo

La nécessité de la gratitude

Observons un peu la situation mondiale actuelle. Nous sommes conscients qu’un bouleversement s’approche (Lire Hébreux 12:26–27). Puis, observons dans quelle mesure le naturel de l’homme, ses mœurs et sa conception de la normalité se désintègrent. Paul dit : «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.»  (2 Timothée 3:1–5) Ceci représente une liste terrible de tares morales et de dégradations de la personnalité qui marqueront le déclin de notre ère. Je suis sûr que si vous relisez la liste, vous vous rendrez compte que la plupart de ces altérations de la nature de

Rendre grâce à Dieu

La reconnaissance est un commandement formel des Ecritures, si nous ne sommes pas reconnaissants, nous sommes désobéissants (Lire 1 Thessaloniciens 5:18). Ainsi que pour la plupart des attitudes importantes de la vie chrétienne, la reconnaissance découle de la volonté et non des émotions. Nous n’avons pas besoin de nous sentir reconnaissants pour l’être. Ceux qui ont des enfants leur apprennent à dire «merci». En Grande Bretagne, on s’attend à ce que les enfants disent «merci» avant même de recevoir quelque chose. C’est simplement une question de bonnes manières. Dieu agit souvent envers nous de cette façon, en nous demandant de dire «merci» avant de recevoir effectivement quelque chose. Il arrive souvent que nous ne recevions rien, si nous attendons d’abord de recevoir. «Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhort

Accomplir la volonté de Dieu

La reconnaissance est une façon d’exprimer la paix de Christ qui règne dans nos cœurs, elle est une expression de la parole de Christ dont la richesse demeure en nous. Rendre grâce est un principe qui devrait guider tous nos actes (Lire Colossiens 3:15–17). Lisons trois versets courts mais non moins importants, en commençant par 1 Thessaloniciens 5:16–18 :  «Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ».  Ce verset contient trois instructions simples : être toujours joyeux, prier sans cesse et rendre grâce en toutes choses En ce qui concerne le fait de rendre grâce en toutes choses, Paul dit :  «c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ» . Lorsque nous ne rendons pas grâce, nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu. En d’autres termes, nous sommes en dehors de sa volonté. Il est tellement important de comprendre cela! La deuxième chose que je voulais dire à propos de la reco

Porter son opprobre

Le onzième «faisons» se trouve en Hébreux au chapitre 13 : «C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.»  (Hébreux 13:12–14) Ce passage traite de notre attitude envers le monde actuel et de la relation que nous entretenons avec lui. Il nous dit que notre foyer n’est pas de ce monde. Nous n’avons aucune place permanente dans ce monde. Le monde a rejeté Jésus. Il l’a conduit hors de la ville et l’a crucifié en dehors des portes. Ce verset fait bien ressortir le fait que la crucifixion de Jésus a eu lieu en dehors des murs de la ville. Jésus a été rejeté. Il a été exclu de la société, le monde ne voulait pas de lui. Et la façon dont le monde a traité Jésus sera tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, celle dont il nous traitera vous et moi, en tan

Une cité qu'il a préparée

Dans le onzième chapitre des Hébreux, l’auteur dresse une sorte de liste d’honneur des nombreux saints fidèles de l’Ancien Testament. Puis, il continue : «C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.»  (Hébreux 11:13–16) Ces précurseurs de la foi, des hommes et des femmes qui sont nos exemples, ont reconnu qu’ils étaient des étrangers et des voyageurs sur cette terre. Ils n’étaient pas vraiment d’ici, ils recherchaient une patrie. Notre monde d’aujourd’hui contient une multitude de r

L'identification avec la croix

S’engager pour Jésus exige que nous nous identifiions à la croix et que nous nous rendions au lieu où il a été crucifié. Cet engagement exclut deux choses: plaire à soi-même et plaire au monde. «Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.»  (Philippiens 3:17–19) Paul parlait des gens qui se professent simplement chrétiens, ennemis de la croix qui se revendiquent disciples de Christ. Ils se complaisent en eux-mêmes et leurs pensées sont fixées sur les choses de ce monde. Le principe de la croix, la mort à soi-même et aux choses de la chair, n’a pas été appliqué à leur vie. Même dans l’Eglise, beaucoup de gens

La marque de la séparation

Dans l’évangile de Jean, Jésus fait cette déclaration : «Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.»  (Jean 15:18–19) Lorsque le monde nous aime comme si nous étions à lui, c’est un signe presque certain que nous n’appartenons pas à Jésus. Nous devons prêter attention à cet avertissement. Quelle devrait donc être notre attitude à la lumière de cela ? Paul l’exprime bien en Galates 6:14 :  «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde !» Puissions-nous ne jamais nous glorifier ni prendre appui sur autre chose que sur la croix du Seigneur. Ni sur notre éducation, sur notre religion, ni sur notre dénomination, sur aucune de ces c

Son bannissement : notre admission

Dans le seizième chapitre des Lévitiques, nous lisons à propos du jour de l’expiation, et particulièrement à propos du bouc émissaire. Cette célébration impliquait la présence de deux boucs. L’un représentait une offrande pour le péché et il était mis à mort. L’autre, qui était appelé Azazel, ou «bouc émissaire» (Lévitique 16:8), était conduit dans le désert. Il était abandonné sur une terre inhabitée pour y errer désespérément et mourir de soif. Il ne revenait jamais. Jésus était le bouc émissaire dans la préfiguration du jour de l’expiation. Il avait été banni de la présence du Dieu tout puissant. Jésus était en fait préfiguré par les deux boucs. En tant qu’offrande pour le péché, il est mort sur la croix. Mais en tant que bouc émissaire, il a été banni de la présence de Dieu, endurant le rejet à notre place. L’opposé du bannissement c’est l’admission (la bonne grâce). Cela est exprimé en Ephésiens 1:6 :  «à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien

Accepter le «bras de l'Eternel»

Esaïe 53 commence par un avertissement sur le danger que ce message prophétique soit reçu par beaucoup dans l’incrédulité :  «Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Éternel ?»  (Esaïe 53:1). Le serviteur de l’Eternel, décrit dans les versets précédents (Lire Esaïe 52:13–15) et préfiguré dans cette prophétie, est évoqué dans le verset ci-dessus comme étant «le bras de l'Éternel». Cette expression manifeste la puissance de Dieu intervenant en faveur de son peuple. C’était une indication anticipée du fait que Dieu interviendrait pour apporter le salut à son peuple à travers Jésus-Christ. Tout ceci s’est accompli en Jésus. Il est venu pour révéler Dieu et apporter son salut et sa guérison à tous. Pierre, un témoin oculaire du ministère terrestre de Jésus, l’a résumé ainsi :  «Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu ét

«Ni beauté, ni éclat»

Esaïe 53:2 donne une description prophétique des premières années de Jésus sur terre : «Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée ; il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire». De sa jeunesse à l’âge adulte, Jésus a grandi comme une robuste plante, poussant droit et craignant Dieu dans toutes ses voies. Ce fait est également décrit en Luc 2:40 :  «Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui» . En même temps, Jésus était comme «un rejeton qui sort d'une terre desséchée». Il s’est avancé vers Israël en tant que messager de Dieu durant une période de pauvreté spirituelle prolongée. Israël n’avait pas reçu de révélation prophétique depuis presque trois cents ans. Ce silence prophétique a été brisé par Jean Baptiste puis par Jésus lui-même, qui tous deux ont proclamé la venue du royaume de Die

Des lèvres qui rendent grâce

Voici le douzième et dernier «faisons» tiré de l’épître aux Hébreux :  «Par lui [Jésus], offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom»  (Hébreux 13:15). Pour moi cette résolution est si appropriée et si magnifique parce qu’elle représente une instruction permanente. Si nous offrons continuellement un sacrifice de louange à Dieu, tout au long de l’année, cela fera la différence dans ce qu’elle nous réservera. Cette étape finale d’offrir un sacrifice de louange à Dieu est liée directement et de façon pratique aux deux précédentes, qui étaient : «montrons de la gratitude» et «sortons hors du camp pour aller à lui». La gratitude conduit naturellement à la louange. Il y a plusieurs passages dans la Bible où les actions de grâces sont liées à la louange. L’un des passages les plus beaux est celui du Psaume 100 au verset 4 :  «Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez

Libérés par la croix

La croix de Jésus élimine les entraves de notre complaisance envers nous-mêmes et envers le monde. Puis, lorsque nous ne sommes plus altérés par ce qui nous arrive, nous cessons d’être profondément affligés par nos humeurs, nos problèmes ou l’apparente adversité. Ce qui se passe dans le monde autour de nous ne nous affecte plus. Nous pouvons nous asseoir pour écouter les nouvelles et nous lever ensuite en pensant que la situation mondiale est vraiment mauvaise, elle est pleine de crises, de désastres, de crimes et d’immoralité. Cependant, il nous faut comprendre que le monde ne nous domine pas, et qu’il ne domine pas nos pensées. Nous sommes dans le monde mais non pas du monde. Lorsque nous sommes libérés de l’esclavage du monde, lorsque celui-ci ne contrôle plus nos pensées et que nous avons été libérés de lui par la croix dans notre être intérieur, il ne reste plus rien pour empêcher notre louange. Nous ne louons pas Dieu seulement quand les choses vont bien dans le monde ou dans

Un sacrifice coûteux

Lisons dans le livre des Proverbes un verset qui souligne l’importance de ce qui sort de notre bouche : «La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; quiconque l'aime en mangera les fruits.»  (Proverbes 18:21) Deux choses découlent de l’usage de notre langue: la mort et la vie. Si nous ronchonnons ou si nous sommes négatifs ou centrés sur nous-mêmes, notre langue suscitera la mort. Mais si nous sommes libérés de toute cette négativité et que nous marchons dans la louange et dans l’adoration de Dieu, notre langue suscitera la vie. En outre, quel que soit le fruit engendré par notre langue, qu’il soit doux ou amer, nous devrons le manger. Revenons à notre verset modèle de la semaine. Je voudrais en souligner un point important supplémentaire. L’auteur dit : «Par lui [Jésus], offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom». (Hébreux 13:15) Le terme de «sacrifice» est important dans ce verset. La louange est un sacri

La louange contagieuse

Lisons l’exemple du Roi David dans le Psaume 34. L’introduction à ce Psaume dit :  «De David. Lorsqu'il contrefit l'insensé en présence d'Abimélec, et qu'il s'en alla, chassé par lui».  A ce moment de sa vie, David fuyait son propre pays. Le roi Saül tentait de l’assassiner, c’est pourquoi David avait dû quitter son environnement familier. Il s’était rendu à la cour d’un roi païen, mais celui-ci le soupçonnait d’être un ennemi. Pour sauver sa propre vie, il a dû feindre la folie. Le livre historique de 1 Samuel nous dit qu’il égratignait les battants des portes et qu’il bavait sur sa barbe (Lire 1 Samuel 21:10–15). Telle était la situation de David à l’époque. Mais quelle a été sa réaction ? «Je bénirai l'Éternel en tout temps; sa louange sera toujours dans ma bouche. Que mon âme se glorifie en l'Éternel ! Que les malheureux écoutent et se réjouissent !»  (Psaume 34:1–3) A cet endroit-là, en plein milieu de terribles circonstances, alors que sa vie était

La louange dans le désert

Lorsque je servais dans l’Armée britannique, durant la Deuxième Guerre mondiale, j’avais été mis en poste dans le désert d’Afrique du Nord. L’un des aspects négatifs des conditions de vie dans le désert c’est qu’elles engendrent les plaintes et les murmures. C’est ce qui s’est passé pour Israël à plusieurs reprises, et cela a souvent attiré le jugement de Dieu et sa défaveur sur eux. Je m’étais tellement lassé du désert, de la nourriture et des blasphèmes continuels des soldats britanniques que j’ai commencé à me plaindre. En agissant ainsi, j’ai perdu le sentiment de la présence de Dieu et de sa bénédiction. J’ai donc décidé de mettre à part un jour de jeûne pour demander à Dieu la raison de ce sentiment que sa présence s’était retirée de moi. Je lui ai dit :  «Mon Dieu, pourquoi n’es-tu pas près de moi ? Pourquoi dois-je continuer cette vie monotone et ennuyeuse dans le désert ?»  Le soir, Dieu m’avait donné la réponse. Il m’avait parlé très clairement en disant :  «Pourquoi ne m’

La marque de la reconnaissance

Comme nous l’avons vu, la reconnaissance est un commandement direct des Ecritures et un signe indispensable de la plénitude du Saint-Esprit en nous. Ces faits nous amènent à deux conclusions pratiques qui s’appliquent à chacun de nous personnellement, tout d’abord, un chrétien ingrat est désobéissant, et ensuite, un chrétien ingrat n’est pas rempli du Saint-Esprit. Les actions de grâces représentent également une condition requise pour entrer dans la présence de Dieu, comme nous le lisons dans le psaume 100:4–5 :  «Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom ! Car l’Éternel est bon ; sa bonté dure toujours, et sa fidélité de génération en génération».  Les deux étapes essentielles de notre approche de Dieu consistent à entrer dans ses portes avec des louanges [des actions de grâces] et dans ses parvis avec des cantiques [des louanges]. A cela, le psalmiste ajoute également trois raisons spécifiques de remercier Dieu. E

La louange ferme la bouche au diable

La louange est une arme spirituelle que nous pouvons utiliser pour faire taire le diable. Ce fait pourrait être l’un des plus importants de la Bible. D’un point de vue pratique dans la vie chrétienne, Dieu nous a fourni un moyen de fermer la bouche au diable. Au Psaume 8:2 il est dit :  «Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif» . S’adressant à Dieu, le psalmiste parlait d’«adversaires» au pluriel, et de «l'ennemi et du vindicatif» au singulier. «L'ennemi et le vindicatif» n’est autre que le diable lui-même ; «les adversaires» sont les esprits mauvais qui sont les instruments de satan contre nous. A cause de satan et de ses esprits mauvais, Dieu a promulgué une force qui nous rendrait capables de les faire taire. Ce verset a été cité par Jésus lui-même dans l’évangile de Matthieu. Cette citation est une révélation de la pleine signification de ce pass

Invoquer la bénédiction de Dieu

Le point culminant de la bénédiction sacerdotale qu’Aaron et ses descendants ont eu pour instruction de prononcer sur le peuple d’Israël survient à travers ces paroles :  «C'est ainsi qu'ils mettront mon nom sur les enfants d'Israël, et je les bénirai»  (Nombres 6:27). Souvent, les prières les plus efficaces que nous pouvons faire pour les autres sont des prières de louange et d’actions de grâces, en invoquant sur eux le nom du Seigneur Jésus. Lorsque nous appliquons le nom de Jésus sur les gens pour lesquels nous prions, nous invoquons sur eux la bénédiction de Dieu. Peu d’entre nous réalisent à quel point nous vivifions l’esprit des gens simplement en louant Dieu pour eux. C’est une part majeure de notre ministère en tant qu’intercesseurs. «Praying Hyde» (‘Hyde le prieur’) était un missionnaire remarquable du siècle dernier au Punjab, en Inde, lorsque celle-ci était encore sous mandat britannique. Le ministère de Hyde était la prière, tout le reste était secondaire. Un

Connaître la Parole

Au cours d’une incursion dans la Parole, je pense que le Seigneur m’a montré comment nous pouvons triompher de satan. La plupart des chrétiens savent que nous devons le vaincre par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage. Mais nombreux sont ceux qui ont tendance à en faire une expression répétitive :  «J’invoque le sang… j’invoque le sang» . Je ne veux pas dénigrer la valeur de cette pratique mais j’ai observé que parfois, cela n’impressionne pas le diable. A mon avis, nous devons procéder de manière plus résolue. Comment pouvons-nous triompher de satan par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage ? Cela implique trois éléments : le sang, la parole de Dieu et notre témoignage. Et voici comment j’interprète l’application d’Apocalypse 12:11 : Nous triomphons de satan lorsque notre témoignage personnel authentifie les affirmations de la Parole au sujet de l’efficacité du sang de Jésus sur nous. Il est très clair que si nous voulons témoigner de cette ef

Appliquer le sang

A la lumière de cette confession, force nous est de constater que nous devons comprendre ce que le sang de Jésus fait pour nous. Ensuite, nous devons le retirer à "la banque du sang" et le déposer dans nos vies. Nous trouvons un parallèle de cette application dans la cérémonie de la Pâque, qui représentait la façon dont Dieu a pourvu au salut d’Israël (voir Exode 12:21–27). Dans chaque famille, le père devait tuer un agneau (le sacrifice) et recueillir son sang dans un récipient. Cet acte démontre l’immense responsabilité des pères en tant que prêtres de leur famille. Le sang ne protégeait cependant aucune famille israélite tant qu’il se trouvait dans le récipient, il devait être transféré de celui-ci à l’endroit où vivait la famille. Il n’y avait qu’une seule façon de le faire et c’était en se servant d’une branche d’hysope. L’hysope est une plante commune au Moyen-Orient, elle y pousse partout. Ils ont donc dû prendre un bouquet d’hysope, le tremper dans le sang et en as

Marcher dans l'obéissance

Dans la cérémonie de la Pâque, le sang des agneaux était recueilli dans des récipients. Une fois transféré des récipients sur les maisons des Israélites, ceux-ci étaient en sécurité à une condition : Ils devaient rester dans leurs maisons. Ce principe est très important : le sang ne protège que ceux qui obéissent. Vous êtes en sécurité si vous obéissez. Jetons un coup d’œil à 1 Pierre 1:2. Pierre saluait les ‘pèlerins de la dispersion’ [en grec diaspora] (verset 1). Il s’adressait spécifiquement aux Juifs hors d’Israël, qui étaient  «élus [ou choisis] selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ». Notez que l’obéissance vient avant l’aspersion. Le sang n’est pas aspergé sur les désobéissants. Le sang ne protège pas ceux qui sont hors de la maison. Il protège seulement ceux qui sont à l’abri derrière lui ou qui en sont couverts. Alors, n’oubliez pa

Eliminer le péché

En observant une fois encore la cérémonie de la Pâque pour Israël, nous y trouvons une question brûlante qui nous concerne aujourd’hui : Comment recueillons-nous le sang versé (après l’accomplissement du sacrifice) sur l’endroit où nous vivons ? Tant que le sang reste dans le récipient, il n’est d’aucune utilité. Il est disponible mais il n’agit pas. Les Israélites devaient prendre cette simple plante appelée hysope, la tremper dans le sang et la passer sur l’extérieur de leur maison, sur les montants et le haut de la porte. Ce n’était qu’à ce moment-là qu’ils étaient protégés. Cependant, lors de la cérémonie de la Pâque, il y avait autre chose qui précédait l’application du sang. Lisons en 1 Corinthiens, le passage où Paul applique l’enseignement de la Pâque et de la Fête des Pains Sans Levain aux chrétiens. Chaque famille juive devait débarrasser sa maison de tout ce qui contenait du levain pendant sept jours consécutifs. Les Juifs orthodoxes observent toujours cette pratique aujo

S’appuyer sur l’agneau

En 1 Corinthiens 5:7, Paul relie la Pâque de l’Ancien Testament avec la crucifixion de Jésus : «Car Christ [le Messie], notre Pâque, a été immolé pour nous.» La Pâque s’assimile clairement au sacrifice de Jésus sur la croix. Nous pouvons dire que l’agneau pascal a été tué il y a presque vingt siècles et que son sang est dans le récipient. Son sang a été versé, mais il ne peut nous protéger s’il y reste. Nous devons transférer le sang du récipient sur les endroits où nous vivons. Sous l’ancienne alliance, on utilisait l’hysope, mais que pouvons-nous utiliser sous la nouvelle alliance ? La réponse est notre témoignage. Notre témoignage personnel prend le sang qui est dans le récipient et l’applique sur nos «maisons» (sur nos vies, nos situations et nos familles). Nous triomphons de satan lorsque nous rendons personnellement témoignage de l’efficacité du sang de Jésus sur nous, selon ce que dit la Parole. Ma prière aujourd'hui  «Merci Seigneur pour le sang de Jésus. Je proclame

Un sacrifice complet

Le jour le plus important dans l’année religieuse juive était le Jour du Grand Pardon, connu aujourd’hui sous le nom de Yom Kippour. C’est en ce jour seulement que le Grand Sacrificateur allait dans le Saint des Saints avec le sang du sacrifice qui couvrait les péchés d’Israël pendant une année supplémentaire. «Il [le Grand Sacrificateur] prendra du sang du taureau, et il fera l'aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l'orient; il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire.»  (Lévitique 16:14) Seul le sang pouvait offrir la propitiation pour les péchés du peuple de Dieu et il devait être amené dans la présence du Dieu Tout Puissant, dans le Saint des Saints. Je voudrais que vous saisissiez en particulier que le sang était aspergé sept fois. Cette répétition n’était pas une coïncidence car, dans la Bible, sept est le chiffre qui indique l’œuvre du Saint-Esprit. Sept est aussi le chiffre de la plénitude ou de la perfectio

La mesure de son amour

Le Jour du Grand Pardon, le sang des sacrifices devaient être aspergé sept fois devant Dieu le Père (voir Lévitiques 16:14). Nous voyons cette règle parfaitement appliquée lors du sacrifice de Jésus sur la croix dans le Nouveau Testament. Premièrement, sa sueur est devenue du sang. Deuxièmement, les soldats romains l’ont frappé au visage de leurs poings et avec des verges. Troisièmement, ils l’ont flagellé avec un fléau romain. Quatrièmement, sa barbe a été arrachée. Cinquièmement, des épines ont été enfoncées dans son crâne. Sixièmement, ses mains et ses pieds ont été transpercées par des clous. Septièmement, son côté a été percé avec une lance. Voilà la mesure de l’amour de Christ. Cela lui a littéralement coûté tout ce qu’il avait. Il n’a pas simplement renoncé à sa gloire, à son trône et à sa majesté en tant que Dieu. Il n’a pas simplement abandonné les quelques biens qu’il possédait en tant qu’homme sur terre. Il s’est donné lui-même. C’est sa propre vie qu’il a répandue à trav

Des croyants authentiques

«Qu'ainsi disent les rachetés de l'Éternel, Ceux qu'il a délivrés de la main de l'ennemi.»  (Psaume 107:2) Cette proclamation de la Bible fait partie de celles qui se rapportent à ce que le sang de Jésus fait pour nous en tant que croyants. Lisons ce verset en Ephésiens : «En lui [Christ] nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce.»  (Ephésiens 1:7) Vous remarquerez tout d’abord que pour bénéficier de ces avantages, nous devons être en Christ. Nous devons être d’authentiques croyants en Christ. Lorsque nous sommes en lui, la première chose dont nous bénéficions est la rédemption par son sang. Rédemption signifie ‘rachat,’ ou bien ‘paiement d’une rançon.’ Nous étions auparavant entre les mains du diable et nous lui appartenions. Mais Jésus a payé le prix de la rançon par son sang sur la croix pour nous racheter. Ma prière aujourd'hui  «Merci Seigneur pour le sang de Jésus. Je proclame que par son sang, ma ranço

L’agneau sans péché

Nous avons été délivrés, ou rachetés, de notre ancienne manière de vivre, mauvaise et sans Dieu ; des griffes de satan, de la condamnation du péché et de notre vulnérabilité aux attaques du dévoreur et du destructeur. Mais, de quelle manière avons-nous été rachetés ? « Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache. »  (1 Pierre 1:18–19) Nous sommes rachetés par le précieux sang de Jésus-Christ, sans défaut, sans péché originel, sans tache, sans péché personnel, l’agneau de Dieu sans péché qui a ôté le péché du monde. C’est uniquement par son sang que nous sommes rachetés. Aucune somme d’argent, d’aucune sorte, ne pouvait payer le prix de notre rédemption. Ma prière aujourd'hui  «Merci Seigneur pour le sang de Jésus. Je proclame que Jésus, l’Agneau de Dieu

Un transfert efficace

« Qu'ainsi disent les rachetés de l'Éternel, Ceux qu'il a délivrés de la main de l'ennemi. »  (Psaume 107:2) Certaines personnes peuvent être certaines qu’elles ont été délivrées de la main de l’ennemi et d’autres non. Pour ma part, je sais parfaitement où j’étais avant que Jésus vienne dans ma vie, je n’ai aucun doute quant à cela. Je sais ce que c’est que d’être dans la main du diable et je ne veux plus y retourner. Je sais aussi que, selon ce que dit l’Ecriture, c’est le sang de Jésus qui m’en a délivré et qui m’a placé dans la main du bon berger. Jésus a dit de ses brebis :  « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main »  (Jean 10:28). Voilà comment s’est effectué le transfert entre la main du diable et celle du Seigneur. Mais vous noterez que ce transfert n’est effectif et ne nous sera bénéfique que si nous faisons une chose : que nous  « disions ainsi » .  «  Qu'ainsi disent les rachetés de l'Étern

La protection du Tout Puissant

Le Psaume 91 a été nommé le « psaume de l’ère atomique ». Il exprime une protection parfaite contre toute espèce de mal, de danger et de préjudice (même quand ils se produisent), à tout instant et par tous les moyens. Beaucoup de chrétiens connaissent bien ce passage. Mais, contentons-nous de lire les deux premiers versets : « Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant. »  (Psaume 91:1) Le mot demeure signifie normalement en hébreu 'passer la nuit'. C’est un mot qui est fréquemment utilisé pour décrire le fait de passer la nuit. Ainsi, cela nous dit que pendant les heures d’obscurité, le croyant authentique sera sous l’ombre, ou la protection du Tout Puissant. Regardez le second verset : « Je dis à l'Éternel : mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »  (verset 2) Voilà l’antichambre, le hall d’entrée de la protection plénière établie dans les versets suivants de ce Psaume. Voilà notre témoignage : « Je dis ».

Racheté à un grand prix

Le mot rédemption signifie ‘racheter’. Nous étions des esclaves, exposés à la vente sur le marché aux esclaves de satan. L’Apôtre Paul dit :  « Je suis charnel, vendu au péché »  (Romains 7:14). Dans la culture romaine de son temps, le fait de vendre une personne en tant qu’esclave signifiait la vendre sous une lance. Elle se tenait sur un support, une lance étendue au-dessus de sa tête. Lorsque vous voyiez une personne se tenir comme cela, vous saviez qu’elle était vendue comme esclave. Ce que Paul voulait dire était :  « Mes péchés sont la lance au-dessus de ma tête, c’est à cause d’eux que je suis vendu comme esclave au marché » . Et nous tous aussi, nous étions vendus avec Paul comme esclaves à cause de nos péchés. Mais un jour, Jésus est passé dans ce marché et a dit : « Je les achète ». Quel en a été le prix ? Son sang. Nous avons été rachetés du royaume de satan et ramenés dans celui de Dieu. Un esclave ne choisit le type de travail qu’il devra exécuter pour son maître ou sa

Fait et racheté par lui

Voici la parabole que j’ai racontée à un groupe de Maoris polynésiens, qui sont d’excellents sculpteurs sur bois, pour illustrer le prix payé par Jésus pour nous racheter de nos péchés. Il était une fois un garçon qui était en train de sculpter un magnifique petit voilier en bois. Un jour ; il l’emmena vers l’océan pour le faire naviguer, mais le vent changea et l’emporta vers le large. Puisqu’il ne pouvait pas récupérer son bateau, il rentra à la maison les mains vides. La grande vague suivante ramena le bateau et celui-ci fut trouvé par un homme qui marchait de long de la plage. Celui-ci inspecta le bateau et constata qu’il était joliment sculpté, il le vendit donc à un magasin ou il fut nettoyé et mis en vitrine avec un prix de vente. Quelques temps après, le garçon passa devant le magasin et vit son bateau. Il sut immédiatement que c’était le sien, mais il n’avait aucun moyen de le prouver. Il savait donc que s’il voulait le récupérer, il devrait l’acheter. Il se mit à travaille